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Présidentielle 2016 : Les chômeurs s’en ouvrent aux candidats
Publié le lundi 18 juillet 2016   |  Gabon Review




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Le Mouvement national des chômeurs du Gabon (MNCG) interpelle les candidats à la présidentielle d’août prochain, sur une meilleure prise en compte de la situation de ses membres.

Le Mouvement national des chômeurs du Gabon (MNCG) a adressé un mémorandum à l’ensemble des candidats déclarés à la prochaine élection présidentielle. «Nous avons l’honneur de vous informer que nous revendiquons l’application totale et sans délai de l’article premier alinéa 7 de notre Constitution», a écrit le président du MNCG. Une démarche motivée par les chiffres du chômage. «Le taux de chômage atteint aujourd’hui environ 30% de la population gabonaise. La jeunesse compte, à elle seule, plus de 300 000 chômeurs et, par conséquent, un poids influent du collège électoral», a analysé Joël Yannick Nguema Ellang.

Le MNCG exige, sans délais, l’adoption d’une loi garantissant le bien-être des chômeurs. Cette loi devrait consacrer le versement de l’allocation chômage à hauteur de 200 000 francs mensuels, la construction d’une cité des chômeurs, l’instauration d’un contrat de première embauche, la création d’un conseil national des chômeurs du Gabon, d’une direction de lutte contre le chômage au ministère du Travail et, la mise en place d’une entité de sondage sur le chômage. «La prise en compte de ce mémorandum revendicatif permettra aux chômeurs gabonais d’assurer leur survie», a écrit Joël Yannick Nguema Ellang, prévenant que toute attitude contraire pourrait avoir de lourdes conséquences, notamment le braconnage, le vol, la prostitution, la corruption, le soulèvement populaire, la fuite des cerveaux, etc.

Dans sa démarche, le MNCG espère être soutenu par la société civile au sens large. «Occupez-vous de nous, chômeurs et jeunes gabonais, sinon la jeunesse et le Créateur s’occuperont de vous», a-t-il menacé.

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