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Une mystérieuse dame prend «une raclée» d’Ali Bongo
Publié le vendredi 15 juillet 2016   |  Gabon Review


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© Présidence par DR
Son Excellence Ali Bongo Ondimba, Président de la République du Gabon


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Dans le cadre de la tournée républicaine qu’il effectue depuis le mardi 12 juillet 2016, dans la Nyanga et la Ngounié, Ali Bongo Ondimba s’en est également pris à «une femme» qui, selon lui, «regrette de n’avoir jamais été une Bongo».


A Mouila où il tenait un meeting, le 13 juillet dernier, dans le but d’expliquer aux populations ce qu’il a fait durant son septennat et surtout leur présenter sa vision pour l’avenir, Ali Bongo Ondimba a, une nouvelle fois, ouvert une parenthèse. Si la veille il s’en était pris à un «soi-disant expert en diplomatie», il s’est épanché, cette fois, sur le cas d’une «femme qui regrette de n’avoir jamais été une Bongo».

Si Alain-Claude Bilie-By-Nzé, le ministre de la Communication, a relevé que le président de la République n’est pas encore en campagne, la tournée en cours y ressemble fort. Il faut dire que dans ce contexte de précampagne, «on a l’impression que tous les coups sont permis chez Ali Bongo Ondimba», a noté un participant au meeting de Mouila. S’adressant à la population de Mouila comme il l’a fait dans toutes les localités où il est passé, le locataire du palais du Bord de mer a fustigé les comportements actuels des hommes et femmes ayant travaillé avec Omar Bongo Ondimba et qui, aujourd’hui, «ternissent» sa mémoire.

Ali Bongo a notamment marqué un arrêt sur le cas de cette dame dont, a-t-il révélé, son prédécesseur à la tête du pays disait qu’elle venait toujours le coller «au lieu de s’occuper de son mari». «Cette même femme qui est toujours là à vouloir donner des leçons aux gens, n’a fait que suivre un homme. Maintenant qu’il est parti, c’est son argent qu’elle veut. Cette femme-là qui éduque mal son enfant qu’elle sait que je soutiens, comme d’autres enfants de qui vous savez (Omar Bongo Ondimba – ndlr), en veut un peu plus et c’est comme ça que l’idée de dégager Ali lui est venue. On veut ainsi la succession», a lancé Ali Bongo.

Comme dans le cas du «soi-disant expert en diplomatie» en question la veille, les populations ont vite fait de coller un visage à la mystérieuse dont Ali Bongo n’a pas cité le nom. Pour la plupart des participants à ce meeting, il s’agissait bien évidemment de Chantal Myboto Gondjout. Ce qui, pour certains, se vérifie par une indication d’Ali bongo ondimba : «comme je vous l’ai dit, la succession d’Omar, c’est pour vous. Ce n’est pas pour elles». Et d’ajouter à ce propos : «allez donner des conseils à cette dame en lui disant de s’occuper de son foyer, de son mari».

Une nouvelle fois, Ali Bongo a ironisé sur le fait que ses principaux adversaires ont partie liée avec Omar Bongo. «Il y a une chose extraordinaire : ceux qui viennent aujourd’hui dire qu’Ali n’est pas le fils d’Omar, ce sont tous principalement des gens qui ont les pieds chez les Bongo. C’est bizarre ! On insulte Bongo, son enfant, et pourtant on a un pied chez Bongo. Malgré cela, on dit que Bongo c’est mauvais. Qu’est-ce qu’il y a avec cette histoire de Bongo», s’est interrogé le président de la République.

«On a appris que certains sont allés à la Cenap (Commission nationale électorale autonome et permanent – ndlr) pour demander qu’on n’accepte pas le dossier d’Ali. Parmi ces gens-là, on retrouve encore cette femme avec son mari qui la suit. Il la suit toujours dans les histoires qui concernent les Bongo parce qu’elle ne veut pas les laisser tranquilles. Elle regrette de n’avoir jamais été une Bongo. Qu’est-ce que ces gens ont fait pour le pays à part profiter de vous», a-t-il encore lancé.

Justifiant et mettant un terme à cette «sortie de piste», Ali Bongo a laissé entendre : «Je fais cette longue parenthèse pour vous montrer que lorsque l’on veut diriger le pays, il y a des valeurs et des qualités que l’on doit avoir. Il faut être reconnaissant et non ingrat».

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