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Distribution : 13% de croissance annuelle en moyenne depuis 2009
Publié le jeudi 14 juillet 2016   |  Gabon Economie




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Le secteur a connu une forte croissance ces 7 dernières années, avec une implication de plus en plus élevée des nationaux, et comme résultat une consistante baisse des prix des produits de consommation de base.

C’est un indicateur convaincant du dynamisme de l’économie gabonaise : le commerce et la grande distribution sont en pleine expansion. Depuis 2009 en effet, le secteur a connu une forte croissance. Celle-ci a atteint une moyenne annuelle de 13%. Cœur de la consommation, la grande distribution s’est développée à un rythme vertigineux, dans un pays où plus de 70% de la population vivent dans les centres urbains, notamment dans la capitale. Dans les rues de Libreville ainsi qu’à Port-Gentil et d’autres villes du pays, les grandes surfaces commerciales se sont multipliées.
Actuellement, trois grands opérateurs se partagent le segment de la grande distribution. La Compagnie d’exploitation commerciale africaine et société gabonaise de distribution (Ceca-Gadis), avec plus de 1 600 employés, fait dans l’agroalimentaire, le mobilier ou encore les matériaux de construction ; la Société de distribution gabonaise (Sodigab) qui a construit l’espace Mbolo, emblème de la grand distribution dans la capitale ; et enfin, Prix Import dont les activités se concentrent à Libreville. Outre ces mastodontes, d’autres structures faisant dans le demi-gros se sont introduites dans le secteur, avec une forte hausse de la participation des locaux, encouragés en cela par le président Ali Bongo Ondimba, qui n’hésite pas à inaugurer ces structures ou à y faire des courses.

Des centaines de milliards de chiffre d’affaires
Résultat : les chiffres d’affaires dans les différentes branches s’enflamment. Dans le commerce général, l’on est passé de 354 milliards Fcfa de chiffre d’affaires en 2009 à un peu plus de 590 milliards Fcfa en 2014. Des indicateurs de la Direction générale des statistiques montrent que cette courbe ascendante a continué à progresser dans les mêmes proportions au cours des trois dernières années. Il en est de même du segment des produits pétroliers où ces chiffres ont pratiquement triplé, passant de 162 milliards Fcfa en 2009 à 483 milliards Fcfa. Le commerce des produits pharmaceutiques est aussi en hausse : de 36 à 54 milliards Fcfa sur la période concernée. Quant à la vente des véhicules, la hausse est également perceptible : de 144 à 159 milliards Fcfa de chiffre d’affaires.
Le commerce de détail se développe lui aussi. Le négoce de détail est le plus souvent géré de manière individuelle et est majoritairement effectué par des expatriés. Mais, lors des dernières années, l’on a constaté un véritable engouement des locaux dans ce domaine. Proposant une offre plus diversifiée aux consommateurs, des réseaux sans cesse grandissants de supermarchés et superettes a également émergé ; avec une prédominance de l’alimentaire (plus de 75%), suivi du cosmétique et de la quincaillerie.

Baisse des prix des produits de base
Cette forte expansion de l’activité commerciale formelle dans le pays a cependant connu un bémol : la vie chère au Gabon. Prenant ses responsabilités, le président de la République, Ali Bongo Ondimba a demandé au gouvernement de prendre des mesures pour faire chuter les prix des produits de consommation de base. Parmi ces mesures, il y a les arrêtés du 14 août 2012 sur les produits importés, locaux, ainsi que sur la concurrence. D’autres mesures conduisant à l’exonération de la Tva et la suspension des droits de douanes sur plusieurs produits ont été prises…
Résultat des courses, les coûts de plusieurs produits de consommation de base ont connu une baisse non négligeable, facilitant ainsi la vie à des milliers de ménages. Le prix de la viande a chuté de 12%, tandis qu’une baisse de 5% était observée sur les prix des poissons et fruits de mer. Les huiles grasses, quant à elles, ont chuté de 3%. Et si l’on s’en tient au fait que la problématique du pouvoir d’achat constitue une préoccupation majeure du président de la République – qui tient à l’amélioration des conditions d’existence de la population gabonaise –, ces diminutions devraient continuer avec le temps.

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