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Destitution d’Ali Bongo : Les précisions d’Albert Ondo Ossa
Publié le mardi 12 juillet 2016   |  Gabon Review


Albert
© Autre presse par DR
Albert Ondo Ossa, ancien ministre et professeur d’Economie


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Estimant avoir laissé une chance aux institutions et affirmant avoir épuisé les voies légales, le président de l’Union sacrée pour la patrie entend recourir à la voie populaire pour faire échec à une nouvelle candidature du président de la République sortant.


Le week-end dernier, Ali Bongo a déposé son dossier de candidature à la présidence de la République auprès de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), bravant ainsi l’Union sacré pour la patrie (USP) et toux ceux qui doutent de son éligibilité.

«Le dépôt du dossier de candidature par Ali Bongo Ondimba à la Cenap ne change rien au programme de l’USP. N’ayant pas répondu favorablement aux premières mises en demeure, nous savions qu’il allait s’entêter. Nous savons également que la Cenap validera son dossier de candidature et que la Cour constitutionnelle, comme en 2009, le déclarera vainqueur de l’élection présidentielle. En raison de cela, notre ligne de conduite reste la même : Ali Bongo Ondimba sera destitué avant la fin de son mandat et rien n’y fera», a tout de même assuré Albert Ondo Ossa, dans une interview accordée à notre confrère Echos du Nord.

Pour l’USP, l’«obstination» du président de la République rend nécessaire le recours à la voie populaire. «Le chronogramme décliné donnait une semaine à Ali Bongo pour qu’il retire sa candidature, une semaine au Parlement pour le destituer. (…) La procédure déclinée servait en fait d’argumentaire juridique, au terme de laquelle nous devions déposer les actes de saisine de la Haute cour de justice, notamment auprès du Parlement et du procureur près le premier président de la Cour de cassation. La procédure juridique étant apurée, nous pouvons à présent lancer le mot d’ordre pour la destitution populaire, car le peuple est souverain. Personne ne peut alors nous faire grief d’avoir ignoré la voie judiciaire», a poursuivi le président de l’USP.

Une partie de l’opinion reproche à Ali Bongo de ne pas avoir clarifié son état-civil, un faisceau de présomptions laissant croire qu’il a acquis la nationalité gabonaise et qu’il n’est pas éligible aux termes de l’article 10 de la Constitution.

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