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Diversification économique: Le poids des filières
Publié le samedi 9 juillet 2016   |  Gabon Economie




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BTP, télécommunications, agriculture, agroalimentaire, industrie, exploitation forestière, services et autres secteurs contribuent à accroître les sources de croissance de l’économie gabonaise depuis six ans.

En plus des 36 000 postes de travail offert par l’administration, le pays a multiplié par quatre le nombre d’emplois durant le dernier septennat. En 2011-2012, le Gabon a franchi un taux de croissance de 11,7% du fait l’accroissement des activités des secteurs parapétroliers. Jusqu’en 2014-2015, l’on a enregistré dans les secteurs des services et des secteurs parapétroliers, une progression fulgurante du nombre d’emplois créés par l’économie, soit exactement 23793.

Ainsi, dans le détail, malgré une destruction de près de 3000 emplois par le secteur privé entre 2005 et 2009, l’on a tout de même enregistré sur cette période 4000 emplois dans le secteur parapétrolier. Les transports, le commerce, les banques et les assurances, le BTP, ont créé 12505 emplois à eux cinq. Selon les autorités, cette croissance hors pétrole a été très bénéfique à notre pays, car ces filières créent beaucoup plus d’emplois pour les nationaux. Ainsi, nous avons créé quatre fois plus d’emplois entre 2009 et 2014 qu’entre 2005 et 2009. Vous constaterez que sur la période précédente, le secteur privé avait même détruit 3000 emplois. Or, ces cinq dernières années, le secteur privé a créé 24 000 emplois.

«Comme vous le savez, le chômage reste une préoccupation majeure de nos compatriotes. Le BCPSGE a estimé que pour inverser durablement la courbe du chômage et revenir à un taux de chômage moitié moindre qu’actuellement, c’est-à-dire en dessous de 10%, il nous faudrait créer 20 000 emplois par an sur les cinq prochaines années. Idéalement, il faudrait que ces emplois viennent quasiment tous du secteur privé. C’est un défi très important pour les années à venir, mais c’est un défi réaliste et surmontable», indique-t-on au bureau de coordination du PSGE.

Selon les autorités, le chômage reste une préoccupation majeure pour les Gabonais. Aussi le Bureau de Coordination du Plan Stratégique Gabon Emergent (BCPSGE) a-t-il estimé que pour inverser durablement la courbe du chômage et revenir à un taux de chômage réduit de moitié, c’est-à-dire en dessous de 10%, il faudrait assurer la création de 20 000 emplois par an sur les cinq prochaines années. Ce qui fera une moyenne de 100 000 emplois.

Pris individuellement, les filières porteuses de l’économie gabonaise que sont l’agriculture, l’agroalimentaire, l’industrie du bois, les mines, le pétrole, etc., ont réalisé des bonds en termes de performance. Ainsi par exemple pour ce qui est des matériaux de construction et du BTP, la filière matériaux de construction connaît une profonde restructuration, qui se traduit par le développement d’une offre plus diversifiée et plus compétitive. Ce qui s’est traduit par le triplement du chiffre d’affaires du secteur entre 2009 et 2013. Il est ainsi passé de 125 milliards de Fcfa à 395 milliards de Fcfa, avant de ralentir en 2014 à 255 milliards de Fcfa.

Grâce à la production locale de fer à béton, les prix ont diminué de 38%. Chaudronnerie du Gabon exporte une partie de sa production au Congo Brazzaville. Quant au ciment, il est de plus en plus disponible avec la mise en service de la nouvelle usine de la société Cimenteries d’Afrique (Cimaf Gabon) qui dispose d’une capacité de production annuelle de 500 mille tonnes. Au-delà de Cimaf, il y a, dans la zone économique à régime privilégié de Nkok, pôle qui s’impose désormais comme un cluster compétitif et dynamique de production de matériaux de construction, la mise en place d’une usine de broyage de clinker qui Bien que les importations représentent encore 45% du marché, la production nationale de ciment a triplé depuis 2009.

Le nombre de chantiers et projets structurants en cours d’exécutions sur l’étendue du territoire ainsi que les unités de production de matériaux de construction, ont eu un impact sur l’emploi. Ainsi par exemple, de 2009 à 2015, le secteur du BTP structuré a créé 1684 emplois, hormis les grands chantiers dont celui de Port-Gentil-Omboue, qui emploie à lui 2000 gabonais.

De 2009 à 2015, l’on est parti de 16 712 hectares de plantations, à 85 463 hectares de terres plantées, dont plus de 36 502 ha sont occupées par le palmier à huile. Ces superficies sont couvertes de palmier à huile et d’hévéa en grande partie. Un investissement massif dans l’hévéaculture et le palmier à huile, eux filières dans lesquelles le pays veut se hisser au sommet de la production en Afrique, a relancé ces productions, et positionne désormais le Gabon comme potentiel 2ème producteur sur le continent.

Le nombre d’emplois créés dans les différentes unités appartenant à Olam Palm Gabon de Mouila, Kango et Bitam ont engendré la création de plusieurs milliards d’emplois entre 2009 et 2016. Par exemple, sur le site de Mouila où l’on retrouve également la plus grande pépinière de palmier à huile d’Afrique (5,4 millions de graines en sacs), la société emploie 5182 travailleurs dans cette plantation.

Le programme Graine a enregistré 14 000 adhérents en moins de deux ans d’existence. Avec le lancement de ce programme dans les provinces restantes, le seuil critique de 25 000 emplois sera atteint avant l’échéance fixée en 2020.

Pour ce qui concerne l’économie numérique, le nombre total d’utilisateurs Internet dans le pays est passé de 1 101 231 abonnés en mars 2016. En effet, le taux de pénétration d’Internet au Gabon a connu une hausse de 2,11% passant de 70,45 à 72,56%. Le 30 juin 2015, l’Arcep évaluait à 1 009 719 le nombre de Gabonais ayant un accès à l’Internet. Soit un taux de pénétration d’Internet dans le pays de 67%. La téléphonie mobile s’établit aujourd’hui à plus de 76% et les chiffres consolidés du secteur pour la période 2009-2014 font état d’un chiffre d’affaires de 293 milliards de Fcfa.

Selon l’Agence de régulation des communications électroniques et des postes, la rentabilité du secteur Internet affiche une hausse au premier trimestre 2016, avec un chiffre d’affaires passé de 4,44 milliards de Fcfa à 5,03 milliards de FCFA, soit un total cumulé de 14,34 milliards de Fcfa.

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