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Affaire Ali Bongo/Gouvernement contre Jean Ping : Le tribunal se dessaisit
Publié le vendredi 8 juillet 2016   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Le palais de justice de Libreville


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Le tribunal correctionnel de Libreville a accepté, le 7 juillet courant, l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par les avocats de la défense pour se dessaisir des deux affaires initiées par le président de la République et le gouvernement contre l’ancien président de la Commission de l’Union africaine.

Sous le coup d’une citation directe en correctionnelle, l’ancien président de la Commission de l’Union africaine devait répondre des accusations de «diffamation» suite à une plainte du président de la République. Il est reproché à Jean Ping d’avoir publié, sur sa page Facebook, le 17 mai dernier, un texte dans lequel il traitait un dénommé «Ali» de «pyromane», «voleur», «génocidaire», l’accusant d’avoir fait venir des armes et des mercenaires pour tirer sur les populations.

Donnant suite à cette plainte dont le verdict était attendu le 7 juillet dernier, le tribunal correctionnel de Libreville a retenu l’exception d’inconstitutionnalité évoquée par les avocats de la défense. Dès lors, il s’est automatiquement dessaisi des deux affaires initiées par Ali Bongo et le gouvernement. Selon des exégètes de la loi, «le président de la République ne peut être jugé que par la Haute cour de justice. Par conséquent, il ne peut pas se présenter devant un tribunal ordinaire ni comme plaignant, ni comme prévenu».

A l’issue de ce verdict, des commentaires ont fusé sur les réseaux sociaux, les uns et les autres se demandant comment les conseils du président de la République ont bien pu le laisser saisir les tribunaux de droit commun. Les partisans de Jean Ping se satisfont de ce dénouement dans la mesure où il n’a plus à craindre une condamnation qui l’empêcherait de concourir à la prochaine présidentielle. La plainte contre Chantal Myboto Gondjout devrait avoir le même dénouement… logiquement.

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