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Présidentielle 2016 : Ben Moubamba prêt au sacrifice pour un scrutin pacifié
Publié le vendredi 8 juillet 2016   |  Gabon Review


Bruno
© Autre presse par DR
Bruno Ben Moubamba, candidat à l’élection présidentielle 2016


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Dénonçant la répression d’une manifestation qu’il entendait organiser, le 6 juillet dernier à Libreville, le candidat déclaré à la prochaine présidentielle a réitéré sa détermination, se disant favorable à un scrutin apaisé.

Ayant pris part aux rencontres avec la Cour constitutionnelle et la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), Bruno Ben Moubamba souhaitait faire le point avec les populations, le 6 juillet dernier à Libreville. Une rencontre empêchée par les éléments de la police. «Nous avons organisé une assemblée générale (…) pour rendre compte des démarches des candidats de l’opposition qui se présentent à la présidentielle», a-t-il indiqué. «Il s’agissait également de demander aux populations de se mobiliser afin que la candidature du président-candidat soit disqualifiée. C’était une cérémonie sur la place privée du stade de la Nation », a-t-il poursuivi, soulignant que les forces de police ont envahi l’espace deux ou trois heures avant le début de la manifestation. «Elles ont cassé des chaises, détruit du matériel et nous ont intimé l’ordre de quitter l’enceinte du stade», a-t-il dénoncé.

Qu’à cela ne tienne, une «mini-assemblée générale» a tout de même eu lieu. Bruno Ben Moubamba a dit avoir conseillé aux populations de se replier pour éviter toute violence. Pour lui, l’attitude de la police est révélatrice d’un fait : «Le pouvoir est aux abois. Le président-candidat ne peut pas s’expliquer sur sa situation administrative, le pouvoir a peur du peuple alors que ce dernier est pacifique. Ce qu’ils n’ont pas accepté, c’est que nous démontrions notre capacité à mobiliser les populations», a-t-il grondé, réitérant sa détermination à aboutir à un scrutin apaisé le 27 août prochain. «En ce qui me concerne, je suis déterminé, sans violence, sans haine, sans la puissance et encore moins la force, à permettre que ce processus politique des élections se termine, enfin, positivement, contrairement à 2009. Je suis prêt à me sacrifier, par amour pour la nation gabonaise», a-t-il lâché, avant d’ajouter : «Nous prenons à témoin la communauté nationale et internationale, afin que cette élection soit pacifiée et que tout le monde puisse s’exprimer, sans être l’objet d’une persécution de la police, de l’armée ou d’une autre force, quelle qu’elle soit».

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