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Gabon:les opposants méconnaissent-ils le droit ou font simplement dans la diversion propagandiste ?
Publié le vendredi 8 juillet 2016   |  Times Gabon


Présidentielle
© Autre presse par DR
Présidentielle 2016 : la coalition des candidats de l’opposition à la Cour constitutionnelle ce lundi


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Le combat perdu d’avance des opposants. C’est à y perdre son latin, que de constater que, pour leur soif aveugle du pouvoir, les opposants à qui il manque des arguments pour contrer le bilan satisfaisant de l’émergence (même si l’actuel chef de l’Etat reconnaît que beaucoup reste à faire), ne savent plus quoi inventer pour exister. Obligés de se perdre dans des circonlocutions comme des enfants dans une cour d’école. Ce sont les mêmes qui avaient exigé avoir un document du Service d’état-civil de Nantes, en France, pour avoir confirmation des documents ayant trait à l’état-civil d’Ali Bongo Ondimba. Nantes le leur a servi pourtant. Mieux, instrumentalisant la fille de Chantal Myboto, Nantes avait encore donné raison à Ali Bongo Ondimba. Mieux encore, jusqu’au parquet du chef-lieu du département de la Loire-Atlantique, contacté par les Myboto, qui avait confirmé la décision du Service d’état-civil de Nantes.

Mais, voilà, coincés par un discours cousu d’illusions, vaseux et empreint de démagogie de première classe, les fameux candidats reviennent à la charge, pour chanter à l’unisson une rengaine qui ne colle pas après d’autres stratégies éculées, qui ont eu raison de ses concepteurs. Là, après leur virée à la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), c’est autour de la Cour constitutionnelle de recevoir ces desperados. Des candidats qui appellent à la disqualification d’un autre candidat sous prétexte du kongossa et des ragots des caniveaux.

Comme s’ils vivaient sur Jupiter, ces opposants n’ignorent pas qu’en son temps, la Cour constitutionnelle, par la voix de sa présidente avait déjà répondu qu’elle n’était pas là pour juger de la conformité de l’état-civil d’untel ou untel. Idem à la Cénap. Malheureusement, dans ce troupeau d’opposants dans lequel, dit-on, on a des brillants juristes, on est incapable de comprendre qu’ils sont en train de faire du tintouin pour rien. Même si, pendant qu’ils organisent ces virées, en sous-main, ils font croire partout que le pays est au bord de la « guerre civile » (on ne sait pas qui la déclenchera). Via leurs relais dans la presse qui boit leurs hallucinations, ils distillent et appellent de tous leurs vœux une insurrection populaire.

C’est à croire que les opposants de la dernière heure ont préparé des stocks d’armes, pour affronter les institutions établies. Parce que, à voir l’assurance avec laquelle ils surchauffent déjà leurs troupes, que rendre le pays est ingouvernable est leur vœu pieux. Et pourtant, ils disent avoir la majorité sociologique avec eux. Alors, qu’ils attendent le 27 août prochain, pour démontrer qu’ils ont le profil de l’emploi. Au lieu de surfer sur des faux-fuyants, parce qu’ils savent qu’avec Ali Bongo Ondimba en face d’eux, ils ne pèsent pas lourds. Et qu’il vaut mieux utiliser la diversion, pour tenter d’exister. Jusqu’à méconnaître les rouages juridiques.

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