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Après son échec aux législatives partielles : Firmin Obame Nguema pour la DTE
Publié le jeudi 30 juin 2016   |  Gabon Review




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Disant tirer les leçons de son échec, le candidat indépendant dénonce la fraude, craignant qu’elle se reproduise lors de la présidentielle. En conséquence il dit militer pour le triptyque destitution-transition-élection, avant toute présidentielle.

Candidat indépendant aux législatives partielles dans le chef-lieu du département du Haut-Komo, Firmin Obame Nguema a connu une grosse désillusion face au Parti démocratique gabonais (PDG). Une issue écrite d’avance, tant plusieurs de ses proches lui avaient conseillé de renoncer à sa candidature, pour des raisons diverses. «Je suis un homme de challenge. Je ne recule jamais devant les dangers et je ne pars jamais sur des préjugés. Bien entendu, on sait que le PDG fraude. Mais cette fois je suis allé d’abord parce que j’ai été sollicité par les populations. Je ne pouvais pas aller dire à ces populations que je ne participe pas aux élections à cause de la fraude», a-t-il déclaré. «J’avais cette obligation de répondre à cet appel et je suis allé en me disant qu’on allait tout faire pour essayer de parer à cette fraude. Malheureusement, le constat est là : le PDG est vraiment une machine à frauder, et je pense qu’à Medouneu ils ont mis un point d’honneur et ont pris cette élection comme un défi qui avait pour eux d’autres significations», a-t-il ajouté.

Firmin Obame Nguema, membre de la parentèle et proche parmi les proches d’André Mba Obame, nourrissait pourtant de grands espoirs. «Avant l’élection, j’ai fait une tournée à Medouneu pour prendre les opinions des populations et je sais que ces populations étaient absolument contre une candidature du PDG», a-t-il affirmé, assurant : «Je savais que je partais à cette élection favori, même mon adversaire savait qu’il n’était pas favori. Je savais que j’allais en terrain conquis mais ça ne m’a pas empêché de faire une campagne complète». «La politique au Gabon n’est plus une politique des urnes», a-t-il déploré, craignant que le même scénario ne se répète lors de la présidentielle à venir. D’où son invite à l’opposition de ne pas aller, en l’état actuel des choses, au scrutin présidentiel. «Tout le monde doit tout faire pour la destitution-transition-élection. Il faut absolument que ce soit ce pour quoi se bat aujourd’hui. Parce que cette élection me l’a encore confirmé»,a-t-il martelé.

Alors qu’il avait annoncé son intention d’introduire un recours auprès de la Cour constitutionnelle, Firmin Obame Nguema s’est finalement ravisé. «Parce qu’on sait que la Cour constitutionnelle c’est la tour de Pise, qui ne penche que d’un seul côté», a-t-il ironisé, paraphrasant André Mba Obame, avant de répondre à ses détracteurs. «Il est difficile de faire la politique à Medouneu sans parler de Mba Obame surtout lorsqu’on est de l’opposition (…) Donc je ne pouvais pas ne pas parler de Mba Obame et de la préservation de son héritage politique aux yeux des Gabonais. Héritage politique parce que je suis son fils spirituel et de sang», a-t-il lâché. «Mon lien avec les populations est là. Donc elles me demandent de revenir dans cinq mois parce qu’elles m’ont promis une victoire.», a-t-il conclu.

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