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Le gouvernement gabonais assume et justifie sa politique d’endettement
Publié le dimanche 26 juin 2016   |  Agence Ecofin


Jean
© Autre presse par DR
Jean Fidèle Otandault, Directeur général du Budget et des Finances publiques


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Selon la Direction générale du budget et des finances publiques, l'impact du paiement des intérêts sur le budget de l'Etat est resté « tout à fait maitrisé ». Entre 2015 et 2016, l'écart a été de plus de 33 milliards FCFA. Avec une dette à 40% du PIB, c'est une stratégie assumée par le gouvernement gabonais qui a continué à financer le développement et la diversification de l'économie. Le redressement des cours du pétrole sur les marchés internationaux semble lui donner raison.

Les prêts projets contractés auprès des banques chinoises ont peut-être été d’un montant spectaculaire, mais leur impact dans les dépenses de l'Etat est minime. En 2016, les intérêts sur emprunts extérieurs banque ne représentent que 15 milliards FCFA (-17% par rapport à 2015). Le gouvernement emprunte surtout sur les marchés financiers et paie pour l'année en cours 88 milliards FCFA d'intérêts.

Les intérêts cumulés sur les emprunts extérieurs s'élèvent à 134 milliards FCFA. Certes, il y a une augmentation de 34% par rapport à 2015 mais force est de reconnaître que c'est largement dans les possibilités de l'Etat. Le danger de l'endettement serait de ne pas pouvoir rembourser ou que le remboursement et les intérêts cannibalisent le budget et privent le pays d’investissements publics.

La politique budgétaire prudente signifie que « le gouvernement ne joue pas à la loterie en spéculant sur une franche remontée de la courbe des prix du pétrole ». Une plus grande variété des recettes de l'Etat et un système fiscal plus performant permettent de faire face au paiement de ces dettes, estime-t-on.

A Port-Gentil, comme dans d’autres régions du pays, l'impact des infrastructures nouvellement construites et des projets structurants sur l'économie va contribuer à la croissance, donc au bien-être de la population. En 2016, quelque 382 milliards d'investissements publics gabonais proviennent de financements extérieurs. Ce chiffre est exceptionnellement élevé à cause de la construction d'infrastructures pour l'organisation de la CAN 2017, soutient-on à la DGBFP.

Synclair Owona

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