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Présidentielle 2016 : les dessous de la discorde entre Jean Ping et Ali Bongo Ondimba !
Publié le vendredi 24 juin 2016   |  Gaboneco


Jean
© Gabon Review par DR
Jean Ping et Ali Bongo Ondimba


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Au fur et à mesure que la fatidique date de la présidentielle approche, l’heure est désormais au grand déballage, et ce, de part et d’autre. Normal, « en politique tous les coups sont permis ». Une joute électorale qui dépasse le simple cadre politique national. La France et la Chine, semble-t-il, ont désormais choisi leur candidat pour la présidentielle à venir. C’est du moins l’analyse que l’on peut dresser à la lecture de la dernière enquête publiée par nos confrères de Mediapart.fr, Intitulée : « Présidentielle au Gabon : deux candidats, un magot ».
Une véritable bombe puante que vient révéler au grand jour nos confrères de Médiapart.fr ! A en croire nos confrères parisiens, Jean Ping tout comme Ali Bongo Ondimba se sont graissés la pâte durant des décennies via des transactions douteuses avec l’empire du milieu, la Chine. Une grosse mafia chiffrée à des dizaines de millions de dollars.En fait, dire qu’Ali Bongo Ondimba est trempé dans de telles malversations ne surprend pas les observateurs lucides. Bon gré mal gré, il est le fils de feu Omar Bongo Ondimba qui a régné en maître durant 4 décennies avec les avantages que confère la posture présidentielle. Et comme sous nos tropiques, l’exercice du pouvoir rime avec passe-droits et autres dérives, il apparait évident et clair comme de l’eau de roche qu’Ali Bongo et ses frères ont bénéficié gracieusement du pouvoir de leur père.
Quid de Jean Ping ?

Médiapart.fr nous apprend que Jean Ping depuis le temps où il fut ministre (de 1990 à 2008), et ce, jusqu’à présent touche des rétro-commissions via la Sinohydro, une entreprise chinoise spécialisée dans la construction des barrages. Pour le seul cas du Gabon, Pascaline Bongo ancienne compagne du « natif d’Omboué » a empoché en guise de commission la coquette somme de 10 millions de dollars sur deux marché remporté par Synohydro, à savoir la construction d’une route entre Akieni et Okondja et la construction du barrage Grand Poubara. Le nom de Fanck Ping ainsi que celui de son père, est également cité dans l’enquête réalisée par nos confrères parisiens.

Les dessous de l’animosité entre Ali et Ping ?

Les révélations de Médiapart.fr viennent rappeler ce que bon nombre d’observateurs de la scène politique gabonaise soutiennent. La candidature de Jean Ping n’est motivée que par des raisons pécuniaires et non par un véritable désir de changement comme il le clame haut et fort. En effet, durant tout le temps qu’il a passé aux affaires et dans la famille Bongo, l’homme s’est bâti un petit empire au Gabon, en Côte d’Ivoire (chez son épouse) et en Chine. Un empire qu’il ne compte pas perdre si facilement, d’où son acharnement à aller à la conquête des suffrages

.

Quand les grandes puissances tirent les ficelles !

La discorde entre Ali et Ping ne se limite pas qu’aux seuls intérêts personnels, mais également à la gestion des richesses du Gabon. En effet, la France, mère-patrie ne compte pas se laisser déposséder de « sa vache laitière » par la Chine. Laquelle Chine taquine le doux rêve d’être considérée comme premier et stratégique partenaire du Gabon. La preuve, c’est que l’empire du milieu a pénétré surement mais lentement le marché gabonais, particulièrement dans le secteur des BTP, du bois et dans une moindre mesure des mines, avec l’exploitation du fer de Bélinga. On comprend alors pourquoi la France et la Chine agissent dans l’ombre. Ces deux puissances souhaitent voir à la tête du Gabon un président capable de protéger leurs intérêts.

Paul Ndombi

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