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Le procureur de la République somme Jean Ping de comparaitre au tribunal de Libreville
Publié le mercredi 22 juin 2016   |  Gabon Actu


Jean
© Autre presse par DR
Jean Ping au collège Tchorere à Libreville où il a annoncé officiellement sa candidature


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Libreville, Gabon – Le procureur de la République, Styve Essa Ndong a, dans une conférence de presse mardi à Libreville, mis en demeure l’opposant Jean Ping à comparaitre comme prévenu à la prochaine audience au parquet de Libreville.

Jean Ping est traîné devant les tribunaux par le gouvernement pour avoir traité certains gabonais de « cafards » à exterminer. Il est poursuivi pour « répondre respectivement des faits d’atteinte à l’ordre et la sécurité publique puis de diffamation ».

Le 3 juin dernier, Jean Ping a été convoqué par la police judiciaire pour une enquête préliminaire, mais l’ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA) a refusé d’honorer la convocation.

Une audience s’est tenue le 20 juin au parquet de Libreville pour la même affaire. L’opposant, par ailleurs candidat à la prochaine élection présidentielle, ne s’est pas présenté. Pas même ses avocats.

« Le parquet de Libreville met en demeure M. Jean Ping à comparaitre comme prévenu à la prochaine audience, car nul n’est au-dessus de la loi et force reste à celle-ci », a insisté le procureur de la République.

Le procureur de la République soutient que Jean Ping a proféré des graves propos appelant la population à la haine, à la désunion des citoyens et à braver l’autorité de l’Etat.

Ces faits, selon le procureur de la République, sont réprimés par l’article 88 du code pénal qui dispose que « sera puni d’un emprisonnement de six à cinq ans et d’une amende de 24 000 à 250 000 FCFA, quiconque participera de quelque manière que se soit à toute propagande écrite ou orale tendant à troubler la paix publique, à inciter à la révolte contre les autorités de l’Etat, à porter atteinte à la République dans le prestige de ses institutions, à provoquer la désunion des citoyens, à instituer la haine raciale, religieuse ou tribale et, de façon générale à nuire aux intérêts vitaux de l’Etat et la nation ».

Jean Ping dénonce un harcèlement judiciaire visant à le rendre inéligible à la prochaine élection présidentielle. Il soutient que ses propos ont été manipulés, tronqués et sortis de leur contexte.

Gaston Ella

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