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Concours de la Santé : passe-droits et colère des syndicats
Publié le mardi 21 juin 2016   |  Gabon Review




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À la suite du concours professionnel de santé organisé le 17 juin dernier, le syndicat du ministère de la Santé et celui des Affaires sociales (Synatras) sont montés au créneau par l’entremise de l’un de leur président, Roger Ondo, pour dénoncer et pointer du doigt des privilèges accordés à certains candidats.

N’ayant même pas encore connu son épilogue, le concours professionnel de santé, organisé le 17 juin courant, commence à faire couler encre et salive dans le milieu syndical de la santé et des affaires sociales, apprend-on dans le journal L’Aube. Selon Roger Ondo, le président du Syndicat des affaires sociales (Synatras), qui invoque l’arrêté, dernièrement publié par le ministre de la Fonction publique, fixant les modalités de son organisation, ce concours était en réalité destiné aux fonctionnaires des catégories C, B, et A2 du premier échelon et de la première classe. Le même arrêté en excluait les fonctionnaires de catégories A1, les agents ayant moins de dix ans d’ancienneté et les stagiaires.

Il se trouve qu’après l’affichage des listes des candidats, les 15 et 16 juin derniers, les responsables syndicaux ont, à leur grande surprise, constaté qu’aucune de ces modalités n’a été respectée. Plus grave, affirme Roger Ondo, le concours aurait été élargi jusqu’aux stagiaires en formation à l’Institut national d’action sanitaire et sociale (Infass), alors qu’ils ne sont même pas encore fonctionnaires. Toute chose qui a suscité la colère des syndicalistes. Pour manifester leur mécontentement, ils ont, au cours d’une sortie organisée la semaine dernière, accusé certains de leurs collègues d’avoir perçu des pots de vin et pointé du doigt le ministre de la Fonction publique, l’accusant au passage de saboter le concours en accordant des privilèges à certains candidats au détriment d’autres.

Pour ramener la sérénité, le président du Synatras appelle à la reprise du concours pour, dit-il, faire respecter les dispositions de l’arrêté. Ce qui, sur le coup, semble être très difficile pour les autorités du ministère de la Santé et celles de la Fonction publique au regard des moyens importants débloqués pour l’organisation du concours controversé. Chaud devant !

Jean-Thimothé Kanganga

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