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Présidentielle 2016 : Nzouba Ndama doute de l’éligibilité d’Ali Bongo
Publié le mardi 21 juin 2016   |  Gabon Review


Nzouba
© Autre presse
Nzouba Ndama, candidat déclaré à l’élection présidentielle en tournée dans la province du Woleu-Ntem


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Sur TV5 Monde Afrique, le 18 juin dernier, l’ancien président de l’Assemblée nationale a émis des doutes quant à la conformité de la situation administrative du président de la République avec les termes de l’article 10 de la Constitution.

Invité de l’émission «Et si vous me disiez toute la vérité», animée par Denise Époté sur la chaîne de télévision généraliste francophone TV5 Monde Afrique, Guy Nzouba Ndama a émis des doutes quant à la filiation du président de la République et, partant son éligibilité. «J’avais toujours pensé qu’Ali Bongo Ondimba était le fils d’Omar Bongo. Mais vous savez, nous sommes des Bantu et chez les Bantu, l’enfant appartient beaucoup plus à celui qui l’a élevé, qu’à son géniteur. Donc à ce titre, j’étais convaincu qu’il était véritablement l’enfant d’Omar Bongo Ondimba », a-t-il plaidé.

Pour le candidat déclaré à la prochaine présidentielle, à partir d’éléments fournis par les uns et les autres, des doutes légitimes sont nés dans l’esprit de bon nombre de personnes quant à la naissance du président de la République. «Il s’est posé à nous un cas de conscience entre cette volonté d’avoir participé à l’émergence d’Ali Bongo Ondimba sur la scène politique nationale et internationale et le respect des dispositions de la Constitution à travers son article 10», a-t-il révélé, suggérant : «Si Ali Bongo Ondimba aime tant son pays, il serait hautement important pour lui de s’abstenir d’être candidat à la prochaine élection». Et d’insister en prévenant que si le président de la République venait à maintenir sa candidature, les autres candidats déclarés se verraient dans l’obligation de prendre toutes les dispositions nécessaires pour l’en empêcher.

Sur les moyens dont il dispose pour contraindre Ali Bongo à renoncer à son projet de candidature à la prochaine présidentielle, ou pour faire échouer toute initiative susceptible de lui garantir un second mandat, l’ancien président de l’Assemblée nationale a évoqué la saisine des tribunaux et de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap). En somme, Guy Nzouba Ndama s’est prononcé pour des «voies légales» dont l’efficacité demeure hypothétique au regard des multiples tentatives lancées par les membres du Front de l’opposition pour l’alternance. «Nous ne pouvons pas parler de destitution, car pour cela, il faudra passer par les voies légales et convoquer la Haute cour de justice pour le juger pour haute trahison, et qui est habilité à convoquer cette Haute cour de justice ? C’est le président de la République. Donc c’est une voie à écarter. L’autre possibilité, c’est un coup d’État militaire et moi, je ne suis pas partisan de coup d’État militaire. Donc c’est une voie à exclure. C’est pour cela qu’il est important de considérer que la disqualification semble la voie la plus légale pour pouvoir empêcher Ali Bongo Ondimba de se présenter», a expliqué Guy Nzouba Ndama, répondant à une question sur le processus DTE (Destitution-transition-élections).

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