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Economie sociale et solidaire : Gestation du «Village Olamba»
Publié le mardi 21 juin 2016   |  Gabon Review


Madeleine
© Autre presse par DR
Madeleine Berre, présidente de la Confédération patronale gabonaise (CPG


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Cette semaine, le ministère du Commerce lance les travaux d’aménagement d’un village artisanal à Glass dans le 4è arrondissement de Libreville.

Dans les prochains mois, le ministère du Commerce dotera les artisans d’un site de rencontre, d’exposition et de valorisation de leur savoir-faire.

Cette initiative vise à susciter l’envie de découvrir le pays et son histoire, mettre en valeur le patrimoine artisanal local et créer un espace d’animation touristique. Elle ambitionne aussi d’intégrer des catégories vulnérables de la population, développer une plateforme commerciale pour les produits de l’artisanat, assurer la préservation de certains métiers et tisser des liens avec les acteurs locaux, régionaux, nationaux et internationaux pour le rayonnement de la région.

A Glass dans le 4è arrondissement de Libreville, le «Village artisanal Olamba» sera érigé sur une superficie de 613 m². Il abritera 20 cases en bois de 10 m² chacune, une aire de restauration et un hall d’exposition. «La conception du projet s’est fortement inspirée de l’architecture traditionnelle locale, et ceci dans un souci permanent de faisabilité financière et technique», a précisé le ministère du Commerce.

Ce projet d’intérêt communautaire regroupera la majorité des spécialités de l’artisanat, dans un espace d’émulation et de création propice à l’interdisciplinarité et fonctionnant sur une dynamique de commercialisation, d’animation mais aussi d’apprentissage. Il proposera une panoplie de produits dans des spécialités telles que la tapisserie, la céramique, la sculpture, la broderie ou la peinture etc.

Selon la ministre du Commerce, cet espace sera géré par les artisans eux-mêmes. Pour ce faire, ils devront se constituer en coopérative, mutuelle ou association. «Le ministère n’a pas vocation à se substituer aux opérateurs économiques dans de tels projets. Il appartient aux artisans de s’organiser. Le rôle du ministère est d’offrir des espaces pour les promoteurs», a indiqué Madeleine Berre, ajoutant : «Nous aurions voulu faire un village plus grand, mais les espaces disponibles font défaut».

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