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Gabon : Philippe Mory, tout noir, tout blanc
Publié le vendredi 17 juin 2016   |  Jeune Afrique


Philippe
© Autre presse par DR
Philippe Mory, réalisateur et l’un des plus grands acteurs du cinéma au Gabon


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Ses vociférations hilares ne feront plus trembler les contreplaqués du maquis où « Tonton Fifi » aimait dévorer des paquets de machoirons arrosés de cataractes de « nectar de Bordeaux ». Philippe Mory, l’une des figures du cinéma africain, a tenu à écrire et à réaliser le scénario de sa propre mort en se suicidant le 7 juin, à l’âge de 86 ans – ou peut-être seulement 81 -, dans ce quartier populaire de Nzeng-Ayong qui était son élément le plus naturel.

Ce mythe gabonais avait vu le jour quelque part dans les années 1930, entre les lacs et la forêt profonde de Lambaréné, d’une jeune nymphe galoa sacrifiée au plaisir d’un forestier français de passage. « Je suis blanc et je suis noir, disait-il, j’ai emmagasiné un certain nombre de choses bizarres ! »

Tentation de la modernité européenne et regret des traditions qui s’étiolent, thèmes majeurs de ses oeuvres
Métissée et multiforme, sa carrière cinématographique démarre à Paris, où il joue en 1954 dans le court-métrage Afrique en Seine, l’une des premières œuvres du septième art continental, et il devient, avec On n’enterre pas le dimanche (prix Louis-Delluc 1959), le premier Noir à tenir le rôle principal dans un film français. Écrite et jouée par lui dans le décor de son pays, La Cage, mise en scène par Robert Darène en 1963 et sélectionnée à Cannes, raconte le parcours d’un jeune médecin africain formé à Paris qui, de retour sur sa terre natale, voit sa docte autorité contestée par les connaissances de guérisseur traditionnel d’un vieux forestier blanc.
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