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Je fais le droit et non la politique (Avocate d’Ali Bongo)
Publié le lundi 13 juin 2016   |  Gabon Actu


L`avocate
© Autre presse
L`avocate d`Ali Bongo, maître Claude Dumont-Beghi


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Libreville, Gabon – Me Claude Dumont Beghi, avocate d’Ali Bongo Ondimba, a déclaré samedi à Libreville lors d’une cérémonie de présentation de son livre intitulé « Le Gabon de l’héritage au partage », paru le 7 juin aux éditions « l’Archipel » qu’elle ne fait pas la politique mais plutôt le droit et donc elle ne s’ingère pas dans les affaires de politique intérieure du Gabon.

« Je suis avocate, je fais le droit et non la politique », a-t-elle sèchement répondu à un journaliste qui lui demandait si son livre n’est pas une ingérence dans la politique intérieure du Gabon.

« Je défends mon client, Ali Bongo Ondimba sur des sujets essentiels qui sont liés à sa personne, à l’intimité de la vie privée. Et donc je fais mon travail en qualité d’avocat », a-t-elle ajouté.

« Et maintenant que les uns et les autres interprètent cela et veuillent en faire un dossier, un sujet politique, ca ne me regarde pas », a-t-elle concédé.

L’avocate ne s’offusque pas d’avoir publié son livre à 8 semaines environ de la prochaine élection présidentielle pour laquelle son client est un candidat à sa propre succession.

Au sujet de l’état civil d’Ali Bongo, Me Beghi est affirmative, Ali Bongo Ondimba est « incontestablement le fils d’Omar Bongo Ondimba ». Elle fonde son argumentaire sur l’acte de naissance de son client sollicité et obtenu de Nantes en France par sa demi-sœur Onaïda Maïsha Bongo Ondimba.

De l’avis de Me Beghi, « il n’y a plus d’affaire d’Etat civil du chef de l’Etat ». « C’est une affaire qui n’existe plus. C’est terminé. Ce sont les rumeurs qui continuent », a-t-elle insisté.

« Vous avez sur internet l’acte de Nantes. Lisez-le. Regardez s’il y a une quelconque rature. Cet acte de naissance complet est entre les mains de l’autorité française qui a déjà répondu oui, qu’il s’agit bien de l’acte de naissance complet du chef de l’Etat », a-t-elle expliqué s’étonnant de voir la polémique autour de cet acte établie à Brazzaville en 1959. Tous les registres d’Etat civil de la période coloniale ont été transférés en France en 1960 puis en 1965 à Nantes, a rappelé l’avocate.

« A cette époque personne n’imaginait qu’Omar Bongo sera président ni Ali Bongo. Dire que l’acte délivré par Nantes est faux : c’est inacceptable ! » s’est elle indigné avant de conclure « l’acte de Nantes est incontestable ».

L’avocate est également longuement revenue dans son livre sur la gestion à polémique de la succession d’Omar Bongo ndimba.

Elle a répété à plusieurs reprises qu’Onaïda Maïsha Bongo Ondimba qui traine son demi-frère Ali Bongo Ondimba en justice pour l’affaire de sa filiation avec Omar Bongo Ondimba exige 65 milliards de FCFA et quatre titres fonciers d’Omar Bongo Ondimba à Libreville. « C’est complètement absurde », s’est –elle exclamée.

Le livre de 2018 pages est préfacé par Ali Bongo Ondimba. Une séance officielle de dédicace sera organisée très prochainement, selon Me Beghi.

Martin Safou



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