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Condamnation de L’Aube : Séraphin Moundounga dément les peines de prison ferme
Publié le lundi 13 juin 2016   |  Gabon Review


Séraphin
© Autre presse par DR
Séraphin Moundounga, ministre de l’Education nationale


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Le ministre de la Justice affirme que nos confrères ont été condamnés à des amendes assorties de peines avec sursis.

Alors que nous annoncions que la Cour d’appel a requis des peines de prison ferme à l’encontre de deux journalistes de l’hebdomadaire L’Aube, pour outrage au président de la République, le ministre de la Justice affirme qu’il n’en est rien. «Le directeur de la publication et le journaliste avaient été condamnés (en première instance, ndlr) à des peines d’emprisonnement avec sursis, plus des amendes (…) et la Cour d’appel a confirmé les mêmes peines que le tribunal, sans plus», a déclaré Séraphin Moundounga à l’AFP. Or, nos confrères, eux-mêmes, parlent de peines de prison ferme. Mieux, s’appuyant sur un document officiel, des sources proches d’eux affirment qu’ils ont été condamnés à 12 mois d’emprisonnement dont six fermes avec une amende de 500.000 francs pour l’un, et 12 mois dont deux fermes avec 1 million de francs d’amende pour l’autre.

«C’est de l’intox que les gens font pour profiter du fait que nous sommes en période électorale, pour essayer de créer la psychose ou le trouble dans l’opinion publique», a insisté le ministre de la Justice, assurant qu’il s’agit d’un «faux document». «Nous sommes dans un processus de révision de la loi pénale et du Code de la communication afin de dépénaliser le délit de presse. Cette mesure avait déjà été adoptée par une ordonnance qui devait entrer en application. Malheureusement, l’Assemblée nationale n’a pas ratifié le texte», a poursuivi Séraphin Moundounga. Si rien ne permet de savoir qui dit vrai dans cette affaire, de nouveaux rebondissements ne sont donc plus à exclure. Ils devraient permettre d’en savoir un peu plus.

L’affaire en question remonte à janvier 2015. Lors de la Coupe d’Afrique des nations (Can), le président de la République avait assisté à un match de l’équipe nationale. Suite à l’élimination des Panthères, dès le premier tour, par la Guinée équatoriale, l’hebdomadaire L’Aube publia un article dans lequel il établissait un lien entre cette défaite et la présence d’Ali Bongo au stade, jugeant qu’il est «porteur de malchance». L’article était illustré par une caricature d’Ali Bongo en tenue de féticheur. D’où la colère de la présidence de la République.

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