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Ce que dit Jean Ping dans le Moyen-Ogooué
Publié le jeudi 9 juin 2016   |  Gabon Review


Présidentielle
© Autre presse par DR
Présidentielle 2016 : Jean Ping certain de l’emporter


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En tournée dans la province du milieu, l’ancien ministre des Affaires étrangères condamne fermement les crimes rituels récurrents dans cette province, fustige la cohabitation conflictuelle homme-éléphant, dénonce les menaces à son endroit et explique pourquoi il ne s’est pas rendu à la police où il a été convoqué.
Après la province de la Ngounié il y a quelque temps et avant l’Ogooué-Maritime qui bouclera son périple interprovincial entamé il y a deux ans, le président de la 59è Assemblée de l’Organisation des Nations unies est dans le Moyen-Ogooué du 4 qu 11 juin courant. Comme à son habitude, Jean Ping visite tous les villages de cette province du centre du pays.

Dans cette randonnée politique, l’homme d’Omboué est à la tête d’une délégation d’une cinquantaine de personnes, composées des partis et personnalités politiques soutenant sa candidature à la prochaine présidentielle. Notamment, le président du Parti gabonais du progrès (PGP), Joseph Benoît Mouity Zamba ; le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR), Louis Gaston Mayila ; le président de l’Energie du peuple indépendant (EPI), Fulbert Mayombo Mbendjangoye ; le président des Sept merveilles du pays (7MP), Joël Ngouénéni ; le leader du Mouvement populaire des radicaux (MPR), Féfé Onanga ; le vice-président de Démocratie nouvelle (DN), Philibert Andzembé ; le vice-président de l’Union pour le progrès et la liberté (UPL), André Mbourou ; le Secrétaire national du Conseil de la démocratie et la justice (CDJ), Albert Yangari ; le vice-président de l’Union Républicaine pour la démocratie et le progrès (URDP), Vincent Moulingui Boukosso, et le secrétaire exécutif des Souverainistes écologiques, Michel Ongoundou Lounda.

Porteur d’un message d’espoir aux Migovéens, Jean Ping a, dans la première partie de son périple à travers les cantons Mbine (département d’Abanga Bigné) et Biweni Diala (département de l’Ogooué et Lacs), insisté sur l’importance de la situation géographique de la province. «Le Moyen-Ogooué est une province très importante. C’est le centre du Gabon», a-t-il rappelé, précisant : «Quand vous allez au Nord, au Nord-est, à l’Est, au Sud-est ou au Sud du pays, vous passez par le Moyen-Ogooué». Il reste que pour lui, l’importance économique et sociale de cette province n’est pas encore bien ancrée dans la mémoire de ces concitoyens. D’où sa promesse de moderniser le Moyen-Ogooué. «Le Moyen-Ogooué a plusieurs boulevards. Il y a le boulevard terrestre qui est la route nationale 1 et l’Ogooué qui est le boulevard fluvial. Il y a également les boulevards lagunaire, ferroviaire et aérien que nous allons moderniser», a-t-il promis.

Dans cet élan, l’ancien président de la commission de l’Union africaine (UA) a abordé le conflit homme-faune, pour ce qui concerne notamment les éléphants. Se basant sur les plaintes des populations, Jean ping estime que le pouvoir en place a choisi de protéger ces mastodontes au détriment des habitants des villages qui peuvent perdre leurs plantations en une nuit. «Quand nous serons au pouvoir, nous allons ordonner d’abattre les éléphants qui détruisent vos plantations. Et vous interdire d’aller les tuer dans les parcs», a-t-il martelé.

Par ailleurs, Jean Ping a fermement condamné le phénomène des crimes rituels dont le Moyen-Ogooué est devenu l’épicentre par rapport au reste du pays. Des méthodes qui, selon lui, n’existent pas dans les coutumes gabonaises et qu’il faut bannir juridiquement.

De même, Jean ping a dénoncé, avec force, les menaces dont il se dit être victime. «Le pouvoir en place me fait toutes sortes de menaces. Ils ont bloqué tous mes comptes bancaires au Gabon. Ils veulent me tuer physiquement. Ils cherchent à m’empoisonner, sinon m’emprisonner pour me disqualifier des élections». Et d’expliquer que, s’il n’a pas répondu à la convocation de la Police judiciaire, c’est parce qu’il estime qu’ayant déjà déclaré sa candidature à l’élection présidentielle en perspective, le président de la République actuel n’a plus le droit de le convoquer. «Il est candidat comme moi», estime Jean Ping, répétant à l’envi qu’il n’a peur de personne et qu’il n’abandonnera pas son combat pour le changement, l’alternance et la rupture.

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