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Présidentielle 2016 : Oyé Mba veut faire barrage à la candidature d’Ali Bongo
Publié le mardi 7 juin 2016   |  Gabon Review


Casimir
© Autre presse
Casimir Oyé Mba, ancien Premier ministre d’Omar Bongo et ancien gouverneur de la Banque des États d’Afrique central (BEAC)


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Le candidat de l’Union nationale entend lancer, dans les tout prochains jours, un ensemble d’initiatives visant à empêcher une nouvelle candidature du président de la République.

Dans sa déclaration de candidature à la candidature, le 5 juin dernier, Casimir Oyé Mba s’est engagé à appeler l’ensemble des candidats déclarés à la prochaine présidentielle à la mobilisation. A ses yeux, il faut mener un ensemble d’actions visant à garantir le respect de la Constitution, plus précisément son article 10. Au-delà, il a dit devoir œuvrer pour garantir la transparence électorale.

Pour le vice-président de l’Union nationale (UN), le Gabon ne se trouve pas dans une situation normale. Il en veut pour preuve la volonté déclarée du président de la République de se succéder à lui-même, en dépit de la querelle sur sa situation administrative et du débat sur l’authenticité de ses documents d’état-civil. «Ce n’est pas acceptable. Ce n’est pas concevable. Ça ne doit pas se faire. Nous ne pouvons pas l’admettre. Nous ne devons pas le permettre. Nous devons l’empêcher. Oui tous ensemble, nous devons l’empêcher», a martelé Casimir Oyé Mba.

Concrètement, le candidat de l’Union nationale compte, dans le prolongement des initiatives de l’Union sacré pour la patrie (USP), proposer aux autres candidats déclarés à la présidentielle de demander des audiences auprès des principaux chefs d’État amis du Gabon «pour leur restituer la vérité et leur indiquer que la libération du (pays) passe par le respect de toute (sa) Constitution». Il entend aussi les inviter à aller rencontrer la Cour constitutionnelle et la Cénap pour leur rappeler «leur responsabilité historique». Enfin, il leur proposera d’organiser un meeting commun pour dire aux populations leur «détermination à libérer le Gabon de ce pouvoir qu’il n’est désormais plus utile de qualifier». «Nous approcherons des avocats et des juristes pour préparer ce contentieux pré-électoral qui s’annonce et qui devra aboutir au rejet de la candidature d’Ali Bongo sur le fondement de l’absence de clarification de sa situation administrative et de l’article 10 de la Constitution. Personnellement, je réunirai les jeunesses de notre pays, j’irai à la rencontre des forces vives de la nation, afin qu’ensemble, sans exclusive, nous nous levions pour mettre un terme à la forfaiture», a précisé Casimir Oyé Mba.

A en croire ses dires, depuis le 16 octobre 2009, date de l’investiture d’Ali Bongo, le Gabon vit en marge de sa Constitution. Pis, une «entreprise de prédation» sape tous les fondements de la société, de l’Etat, de la République et de la nation. «L’école est en faillite, le chômage est endémique, l’État est désarticulé», a-t-il lancé, poursuivant : «Nos enfants ne rêvent plus de devenir, ils se contentent d’être. Même ceux qui sont méritants ne font plus confiance en leurs seules capacités». Et de trancher : «Cette situation est pour moi inacceptable et c’est elle qui justifie en premier mon engagement pour notre pays, le Gabon, au sein de l’Union nationale, notre parti».

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