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Quid de l’impact de l’interdiction d’exporter les grumes ?
Publié le samedi 4 juin 2016   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Le ministre de l’Économie, Régis Immongault


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La Banque mondiale a présenté, le 3 juin dernier, au ministre de l’Économie et à sa collègue des Eaux et Forêts, les résultats de l’étude sur les retombées de la mesure d’interdiction d’exporter le bois en grumes, un peu plus de six ans après son édiction.

Le gouvernement a entrepris d’évaluer les retombées de la mesure d’interdiction d’exporter le bois en grumes, un peu plus de six ans après son entrée en vigueur. A-t-elle permis la création d’unités industrielles ? Combien d’emplois ont pu voir le jour ? L’économie nationale a-t-elle bénéficié d’une valeur ajoutée ? Autant de questions auxquelles la Banque mondiale a tenté d’apporter des réponses tout en formulant des recommandations capables de stimuler la croissance de ce secteur. «La mesure de 2009, appliquée en 2010, a eu comme effet une perte de recettes fiscales dans un premier temps. Il est normal, après certaines années, de voir comment cette mesure a pu avoir un effet vertueux sur l’économie et comment nous pouvons, à travers certains leviers, avoir un effet multiplicateur plus important dans la création de la richesse, donc dans l’augmentation de la valeur ajoutée au niveau de l’économie», a déclaré le ministre de l’Economie.

Selon Régis Immongault, dans la mise en œuvre de cette mesure, les opérateurs du secteur n’ont pas regardé le marché africain, qui représente pourtant une opportunité pour le pays. Le marché national n’a également pas été bien analysé. «Ce sont tous ces éléments qui devraient permettre d’avoir un effet multiplicateur au niveau du secteur forestier. Nous examinons les mécanismes pour renforcer une dose bois gabonais dans le cadre du programme d’infrastructures», a-t-il annoncé.

Selon le représentant-résident de la Banque mondiale, Sylvie Dossou, le rapport dont le contenu n’a pas été dévoilé à la presse, montre l’impact de l’interdiction d’exporter le bois en grumes sur l’économie du pays. Il présente également un programme d’appui pour accroitre la contribution du secteur forêt à l’économie nationale. Il s’agit, en définitive, de répondre aux efforts de diversification de l’économie nationale, de création d’emplois, d’accroissement des recettes fiscales pour parvenir à une croissance plus inclusive

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