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Présidentielle 2016 : La majorité accusée de manipulation
Publié le mercredi 1 juin 2016   |  Gabon Review


Le
© Présidence par DR
Le CLR désigne son candidat à la présidence: Ali Bongo Ondimba
Samedi 7 mai 2016. Libreville. Le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) à l`élection présidentielle de 2016, Ali Bongo Ondimba, a été l’hôte du Congrès extraordinaire du Centre des libéraux réformateurs (CLR), au cours duquel il a reçu l’investiture officielle de ce parti pour l’élection présidentielle de 2016.


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Accusé de créer et d’amplifier les polémiques, le pouvoir en place serait dans une sorte de «manipulation de l’opinion» pour éviter de défendre son bilan.

Comme pour tenter de faire l’impasse sur un bilan que d’aucuns jugent assez sévèrement du fait du non-aboutissement de plusieurs réformes, la majorité au pouvoir aurait choisi de nourrir des simples polémiques. C’est du moins ce que croient percevoir des observateurs, disant fonder leur sentiment sur la qualité du discours des «émergents».

Comme d’autres universitaires, Sylvère Mbondobari est récemment revenu sur le tollé suscité par les propos de Jean Ping au sujet de la «véritable expédition contre les cafards». L’universitaire voit dans l’interprétation de ces propos un moyen de distraction des masses. Dans une tribune libre chez nos confrères du site Info241, ce maître de conférences en littérature générale et comparée à l’Université Omar Bongo (UOB) laisse entendre que les tenants du pouvoir tentent de déporter les frustrations des populations sur leurs adversaires, en l’occurrence Jean Ping.

Pour lui, la majorité au pouvoir serait bel et bien entrée dans une campagne de manipulation de l’opinion publique. Le Parti démocratique gabonais (PDG) et ses alliés n’appellent désormais plus qu’à faire barrage au «discours de haine» attribué à l’opposition. Oubliés les promesses non tenues, l’échec face au chômage ou à la diversification de l’économie, place à la polémique. «Faire d’une insulte un génocide, c’est faire preuve d’un manque de recul et de discernement intellectuel», peut-on lire dans la tribune libre de Sylvère Mbondobari. «Dans un pays où les citoyens subissent des violences politiques et spirituelles, où la violence économique et sociale fait partie du quotidien du plus grand nombre, l’homme d’Etat, l’élite politique et intellectuelle, se devrait de rassurer la communauté et de se situer au-dessus du populisme et des débats sans fondements», suggère-t-il, raillant un «raccourci intellectuel». Gageons que la campagne électorale sera menée sur le même ton.

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