Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Présidentielle 2016 : Le projet de Dieudonné Minlama pour la Nyanga
Publié le vendredi 27 mai 2016   |  Gabon Review


Dieudonné
© Autre presse par DR
Dieudonné Minlama Mintogo, président du Collectif des organisations de la société civile pour le développement et la lutte contre la pauvreté


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Récemment en tournée à Tchibanga, le candidat de la Convention nationale de l’interposition (CNI) a décliné son projet de société pour la province de la Nyanga.

Lors de sa dernière tournée dans la Nyanga, le candidat de la Convention nationale de l’interposition (CNI) à la prochaine présidentielle a laissé échapper quelques bribes de son projet de société pour cette province du sud du pays. Sur le plan économique, notamment, Dieudonné Minlama entend lutter efficacement contre le chômage et la précarité en développant trois domaines à fort potentiel d’emplois. Le tout en s’appuyant sur l’exploitation des ressources naturelles par les Petites et moyennes entreprises (PME) locales dans les domaines du bois, de l’agriculture et de la pêche. «Nous allons renforcer la mesure d’arrêt d’exportation des grumes. Nous allons stimuler l’industrie locale de transformation du bois», avait-il révélé dans le chef-lieu de la Nyanga, indiquant, à cet effet, que tous les bâtiments et édifices publics de l’état et des collectivités locales seront construits majoritairement en bois (écoles, dispensaires, hôpital, marchés, logements sociaux, etc.) «Nous formerons les jeunes gabonais aux métiers du bois et nous leur permettront de créer des entreprises avec toutes mesures d’accompagnement nécessaires pour que l’animation de cet important secteur d’activités soit dans les mains des Gabonais», a promis Dieudonné Minlama.

Concernant les secteurs de l’agriculture et de la Pêche, le candidat de la CNI a promis développer une politique d’installation de promoteurs agricoles Gabonais. «Nous formerons et installerons des jeunes qui bénéficieront de toutes les mesures d’accompagnement nécessaires pour créer des entreprises performantes dans ces domaines porteurs et créateurs de richesse et d’emplois. La province de la Nyanga, avec son énorme potentiel en élevage et en agriculture sera au centre de cette politique», a révélé Dieudonné Minlama pour ce qui est de l’agriculture. En matière de pêche, a-t-il indiqué : «Nous allons développer une politique de promotion d’entrepreneur gabonais dans ce domaine, aussi bien au niveau de la pêche maritime que fluviale. C’est un fort secteur de création d’emplois. Il est inadmissible de continuer d’accepter que le poisson péché aux USA ou en Mauritanie soit vendu beaucoup moins cher chez nous que le poison péché dans nos eaux». Dieudonné Minlama entend ainsi casser «tous les verrous et toutes les pesanteurs qui empêchent aux Gabonais de s’approprier ce secteur stratégie et très riche».

Les populations de la Nyanga ont également été rassurés quant à la question du conflit homme-faune dans la province. «Je sais que ce conflit attriste fortement les populations ici et celles des autres localités du Sud Gabon. Nous sommes conscients de la nécessité de respecter nos engagements internationaux en matière de protection de l’environnement. Nous connaissons aussi le rôle important que jouent certaines espèces animales dans la protection et la promotion de la biodiversité», a-t-il lancé. Cependant, a-t-il poursuivi, «Nous ne pouvons pas aussi laisser nos populations continuer à subir ce conflit et croupir dans la misère sans qu’une ouverture ne leur soit laissée. Nous pensons et militons pour qu’une solution qui protège chacune des parties prenantes soit trouvée». En guise de solution, le candidat propose ainsi la création d’un fonds d’indemnisation des populations victimes de destruction des cultures. «Ce fonds sera alimenté par les taxes prélevées sur l’exploitation des produits de la forêt, des taxes sur les activités touristiques, des subventions des institutions internationales», a indiqué Dieudonné Minlama.

 Commentaires