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Ce que Louis-Gaston Mayila a dit à Mouila
Publié le vendredi 20 mai 2016   |  Gabon Review


Louis
© Autre presse par DR
Louis Gaston Mayila, président sortant de l`Union pour la nouvelle République (UNPR)


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Tonitruant comme à son habitude, le président de l’UPNR s’est lancé dans une incontinence verbale, lors d’un meeting animé par Jean Ping le 15 mai dernier à Mouila, distribuant les mauvais points à Yves-Fernand Mafoumbi, Bilie-By-Nze, Olam Gabon, Maixent Accrombessi et Ali Bongo.


Figurant parmi les 6 superviseurs de la tournée de Jean Ping dans la Ngounié, Maître Louis Gaston Mayila, président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR), n’a pas trouvé meilleure tribune, pour répondre au ministre de la Communication, que le meeting, à Mouila, de clôture de la randonnée politique de l’ancien président de la Commission de l’Union africaine. Ci-après, l’intégralité du speech de Louis-Gaston Mayila.

«Je voudrais préciser une chose. J’ai entendu de mes propres oreilles le ministre de la Communication dire que «les étrangers quittent le Gabon, parce que Monsieur Ping veut chasser les étrangers, parce que Maître Mayila prône la guerre». Mais non, Monsieur le ministre. Non ! Monsieur le ministre. On ne fait pas la guerre avec les dents. Ce n’est pas Mayila qui a fait demander qu’on fasse venir à Libreville un avion ukrainien bourré d’armes. Ce n’est pas Me Mayila qui est allé, dans une attitude embarrassée, mentir que ces armes étaient destinées à la République Centrafricaine. Quelle honte !

Alors, moi je vous dis une chose : Je voudrais dire que la politique permet tout, mais la politique laisse quand même un minimum d’honnêteté. Jean Ping, on l’accuse de tous les péchés d’Israël. Mais la seule chose, ce que tout le monde sait, c’est que Jean Ping est le prochain président du Gabon. Voilà pourquoi on dit : il a dit ceci, il a dit cela. On va porter plainte contre Jean Ping parce qu’il aurait traité les gens de cafards. Mais moi je voudrais savoir le nom du cafard qui se reconnaît et qui va porter plainte contre Jean Ping ? Parce que pour porter plainte, il faut avoir intérêt pour agir. Donc, je dis ceci : ce n’est pas Me Mayila qui a trouvé les armes dans le Woleu-Ntem, chez Olam… Je croyais qu’Olam plantait les palmiers, voilà qu’Olam plante les Kalachnikovs.

Ce n’est pas Mayila qui est allé parler dans une télévision béninoise pour dire que le vrai président du Gabon, c’est Monsieur Accrombessi et qu’Ali n’est que son guignol. Monsieur le ministre, quand vous rentrez le soir chez vous, est-ce que vous dites à votre femme que vous êtes au service d’un guignol ? Parce que moi je vous dis ceci : si ça avait été moi, avec Omar Bongo, je dis : Monsieur le président, je ne peux pas servir un guignol et je m’en vais. Et tous ceux qui sont là, s’identifient au guignol. Nous avons dit ceci dans la Ngounié, dans la Nyanga : nous prenons nos responsabilités parce que, ces gens-là, avec ce petit-là, ils ne seront plus là !

Je voulais faire cette mise au point, pour qu’à Libreville on ne se trompe pas. Nous sommes ici, toute la Ngounié et moi. Mais à côté, il y a un meeting de la honte [à 100 m du lieu de ce meeting, Yves-Fernand Mafoumbi organisait un contre meeting – ndlr]. Et on me dit Ngounié Forte. Non, c’est Ngounié insignifiante. Monsieur Mafoumbi à côté a fait un meeting de la Ngounié insignifiante ! Donc, moi je dis ceci : Monsieur le président de la République, si vous voulez savoir la vérité, diffusez le meeting de Mafoumbi et celui de Ping ici, vous verrez où est la vérité. Vous verrez de quel côté se trouve le Gabon.

Je ne suis pas comme on l’a prétendu, de ceux qui chassent les étrangers. Non ! Quand j’étais enfant, le président Léon Mba avait un conseiller Béninois qui s’appelait Abassi. Et Abassi n’a jamais gouverné le Gabon. J’étais directeur de cabinet du président Omar Bongo et il avait un conseiller qui s’appelle Dossou Aworet. Dossou n’a jamais gouverné le Gabon. Mais alors, qui voudrait que son pays soit gouverné par quelqu’un qui vient d’ailleurs ? Au Bénin, le président Kérékou avait un conseiller qui s’appelait Cissé. Et Cissé était devenu presque le Premier ministre. Les Béninois n’avaient pas voulu et Cissé est reparti entre 4 planches. Alors, qui est xénophobe ? On n’est pas xénophobe, on appelle tout le monde. Mais on ne veut pas qu’on vienne nous marcher sur la tête… Ces gens-là, avec ce petit-là, ils ne seront plus là…»

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