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Héritage et modernité ne participera pas aux élections législatives partielles du 18 juin
Publié le lundi 16 mai 2016   |  Gabon Actu


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© Autre presse par DR
Héritage et Modernité exige la relaxe de Serge Maurice Mabiala


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Libreville, Gabon – Le mouvement Héritage et modernité, nouveau parti politique créé récemment par des dissidents du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) a annoncé samedi à Libreville lors d’un point de presse qu’il n’investira pas de candidats pour participer aux élections législatives partielles du 18 juin visant à pourvoir les sièges restés vacants de ses membres exclus du PDG ou ayant librement démissionner récemment de ce parti.

« Le Rassemblement Héritage et modernité porte à la connaissance des ses militants et sympathisants qu’il ne participera pas à cette comédie électorale et ne soutiendra pas un candidat aux élections législatives partielles du 18 juin 2016 », annonce le mouvement dans une déclaration lue par son porte parole, Philippe Nzengué Mayila.

« En conséquence, il invite ses militants et sympathisants de ne pas participer à l’égrugeage des valeurs démocratiques dans notre pays », ajoute le texte selon lequel, ces élections constituent un véritable « gâchis des ressources car les futurs élus ne siègeront que durant 3 mois » puisque la législature actuelle prend fin en décembre prochain.

Les prochaines élections législatives sont prévues en décembre de cette année. Les futurs députés seront élus pour un mandat de 5 ans renouvelable autant de fois, selon la constitution.

La majorité des hauts dirigeants du Mouvement Héritage et modernité sont d’anciens députés du PDG ayant claqué la porte suite à un refus du pouvoir d’ouvrir un dialogue interne pour démocratiser le parti et moderniser la gestion du pays. Ils ont donc perdu leur mandat de député en vertu d’une disposition de la loi électorale selon laquelle en cas de démission ou de radiation de son parti, un élu perd son mandat acquis au nom de ce parti. Parmi eux, Guy Nzouba Ndama qui a démissionné de son poste de président de l’Assemblée nationale pour briguer le fauteuil présidentiel en août prochain.

La Commission électorale nationale et permanente (CENAP) a fixé au 18 juin prochain la date des élections législatives partielles pour combler le vide laissé par ces démissionnaires.

Le PDG a déjà désigné ses challengers.

Carl Nsitou

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