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« Jacky Mille Encyclopédies » fait son mea culpa : « Il faut une refonte du Gabon avec lui » dixit !
Publié le samedi 14 mai 2016   |  Gaboneco


Jean
© Autre presse par DR
Jean François Ntoutoume Emane, ancien maire de la commune de Libreville


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Comme la politique peut enivrer ! Pas surprenant d’apprendre que l’ancien Premier ministre d’Omar Bongo Ondimba, Jean- François Ntoutoume Emane, veut s’adresser à ses compatriotes, c’est son droit le plus absolu, surtout depuis qu’on le sait « propriétaire » d’un parti politique crée juste après qu’il ait quitté le parti démocratique gabonais, mais pour raconter ? La question devrait pousser à la réflexion.

Il y a décidément des gens qui n’ont pas encore compris que chaque chose a son temps et qu’il faut, comme le recommandait le général de Gaulle, savoir quitter les choses avant qu’elles ne vous quittent. « Jacky Mille encyclopédies » que le fils Simon Ntoutoume Emane pris dans le tourment de l’Emergence a choisi de vomir pour faire de la place à ses intérêts personnels, n’a pas tiré la leçon du Front national en France où Marine Lepen a simplement écarté son père Jean- Marie des affaires, l’accusant de sénilité.

Il aurait pu, comme il est permis à tous les Gabonais, créer une formation politique, fut- elle de l’opposition, encore que…,mais de là à se placer au sommet de celle- ci pose un certain problème de crédibilité pour celui que l’on considérera toujours comme l’idéologue de tous les temps au Gabon qui s’est malheureusement illustré, sous l’inspiration de qui on connait tous, dans la confection de concepts creux qui ont beaucoup plus contribué à retarder le pays qu’à le faire avancer.

Où sont les vestiges du « Progressisme démocratique et concerté », cette théorie fumeuse développée par l’ancien Maire de Libreville pour appâter son interlocuteur Omar Bongo Ondimba au nom du « tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute » de Jean de la Fontaine ? Théorie pour l’explication de laquelle l’ancien président gabonais avait renvoyé des journalistes auprès de ce dernier, lui, n’y comprenant pas grand-chose à la vérité. Et c’est curieusement ce « Jacky Mille encyclopédies » qui ose parler du Gabon en termes d’objet en lambeau, c’est-à-dire de haillon que l’on aura du mal à porter sans être passé par un pressing. C’est l’image qui se dégage à la lecture de son propos manquant visiblement d’émotion, l’homme s’étant, lui- même, distingué de ses prédécesseurs et successeurs à tous les postes où il a servi par une boulimie gargantuesque et la grandiloquence de son expression qui en faisait un parleur incompris par le grand nombre et un diseur, mauvais faiseur.

Il faut oser changer de paradigmes, comment ?

Les résultats, on les connait, « ô tempora ô mores », « ô temps, ô mœurs ! ». Peu importe qu’il n’ait pas décidé de se porter candidat à la prochaine présidentielle, il n’est pas si idiot que cela pour ne pas se représenter qu’il n’a aucun poids sociologique tout comme son parti, « le Mouvement patriotique et démocratique » et que les paradigmes auxquels il a du mal à s’adapter ont fondamentalement changé, plus de salon marocain, plus d’enveloppes à la demande, plus de temps pour les beaux parleurs n’ambitionnant pas de traduire leurs propos dans les faits, bref le Gabon est appelé à évoluer irréversiblement dans le sens du développement, ce qui commence par une refonte des idées et des conceptions que les hommes ont de leur pays et des notions comme le patriotisme.

Si la majeure partie des Gabonais réclame à cor et à cris de bonnes conditions de vie, une vie décente qui englobe les problèmes sensibles de la santé, des droits de l’Homme, de l’éducation, de l’emploi, que savons- nous, ce n’est pas à Jean- François Ntoutoume Emane qu’ils pensent pour le leur procurer, mais plutôt à une génération de compatriotes, peut- être pas encore dans l’arène, officiellement du moins, car dit- on que cela demande d’avoir un carnet d’adresses et un portefeuille bourré, une génération de compatriotes au fait des réalités que vivent depuis plusieurs décennies les gabonais et qui s’engagent à les partager avec eux d’une manière ou d’une autre.

Partant d’un tel postulat, qu’entendre, devrait-on se demander, par le désir bien tardif de « Jacky Mille encyclopédies » de mettre désormais à plat toutes les institutions actuelles, d’établir un audit exhaustif de la situation financière, économique et sociale avec l’aide d’experts internationaux et de résoudre les conflits sociaux, sachant qu’il fait partie de ceux qui ont réellement contribué à les créer ? Veut-il se mentir à lui- même ?
Si tel est le cas, l’histoire le rattrapera très vite ! Veut-il à nouveau servir le prince comme à ses chères habitudes ? Regrette-t-il alors que les portes lui soient hermétiquement fermées et trop grandement ouvertes à des caciques du genre Michel Essongué et Antoine de Padoue MboumbouMiyakou ? Franchement, il n’a plus rien à proposer qu’il n’ait déjà proposé sans succès à ses compatriotes qui ne l’écoutent plus que pour en rire.

Dounguenzolou

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