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Pétrole : La SNH vue par Arnauld Engandji
Publié le mercredi 11 mai 2016   |  Gabon Review


Arnauld
© Autre presse par DR
Arnauld Engandji, conseiller à la présidence pour les questions pétrolières et ancienne figure de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP)


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Le directeur général de la Société nationale des hydrocarbures jette un regard panoramique sur son entreprise.

Nommé à la tête de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) en octobre dernier, Arnauld Engandji a, depuis, pris de nombreuses initiatives. «Les conditions dans lesquelles j’ai pris les rennes de la compagnie sont connues de tous. Mon prédécesseur a été suspendu, notamment du fait d’un audit initié par l’Etat, auquel l’ancien collaborateur n’a pas pleinement collaboré. Et à l’issue de l’audit, il s’est avéré que la situation (…) n’était pas très reluisante», a-t-il affirmé dans un entretien à afriqueinside.com.

Selon lui, ses premières réformes concernaient le contrôle des coûts. «Il nous a fallu réduire nos effectifs, avec le départ négocié de près d’une cinquantaine d’employés. Ce qui a, d’ailleurs, été très difficile car le recrutement avait été quelque chose de très réussi au sein de l’entreprise : nous avions vraiment des collaborateurs de qualité», a-t-il indiqué.

A en croire ses dires, la SNH a pu économiser environ 50% des frais de fonctionnement avec, en prime, la stabilisation de sa gestion et la maîtrise des contrats. «Maintenant, nous sommes dans une phase dite prospective, où nous regardons les opportunités qui s’offrent à nous pour que nous puissions rapidement les saisir», s’est avancé Arnauld Engandji, revenant sur le mandat de cette entreprise publique. «Les gens pensent souvent que les revenus principaux du secteur pétrolier sont tirés de la production et la commercialisation, alors que beaucoup plus d’argent passent dans les services connexes», a-t-il précisé, soulignant que la SNH vise la création de valeurs et l’optimisation des revenus de la production pétrolière. «La chaîne des valeurs c’est avant tout contrôler l’outil de production, s’assurer nous-mêmes que nous avons l’expertise nationale pour produire», a-t-il expliqué, avant d’ajouter : «L’idée d’avoir le contrôle sur l’outil revient à contrôler les coûts et à avoir une maîtrise plus profonde de tout ce qui est coût lié à l’exploitation pétrolière, qui nous permet d’améliorer nos revenus. Et en temps de crise, il devient important pour nous d’avoir une parfaite maitrise des coûts et des coûts associés à la production pétrolière pour nous assurer que nous tirons le maximum de l’exploitation pétrolière dans notre pays».

Alors que le secteur pétrolier est en pleine crise, la SNH se porterait bien. «(La SNH) se porte comme elle se porterait en temps de non crise, vu que nous sommes une entreprise en pleine croissance (…) Et nous pensons que la crise est beaucoup plus à l’avantage de (la SNH) que l’inverse pour des raisons simples», a lancé son directeur général. «Le fait que les cours soient très bas, nous permet des acquisitions à moindre coût. Pour l’Etat par contre, c’est une autre histoire car les revenus sont obérés par la chute des cours du baril», a-t-il poursuivi.

Avec 7 millions de barils produits en 2015, la SNH entend aller au-delà en 2016. «Nous sommes dans des stades de négociation très avancées, notamment pour récupérer le champ de Mboumba qui rentré dans le domaine public depuis bientôt trois mois. C’est un champ opéré par Total Gabon et nous sommes quasiment à la fin des négociations avec l’Etat pour signer le CEPP sur ce champ-là. Nous avons également l’autre projet d’acquisition de production non opérée dans des champs existants et opérés par des sociétés internationales», a conclu Arnauld Engandji.

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