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Difficultés de transports : autopsie d’un secteur capital ?
Publié le mardi 10 mai 2016   |  Gaboneco


Les
© Autre presse par DR
Les «clandos», taxis jaunes pour le transport suburbain à Libreville


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Il ne fallait pas être librevillois en cette matinée du 9 mai 2016, et pour cause, le taxi, le moyen de transport le plus fiable qu’elle qu’en soit les tracasseries, s’est raréfié à l’instar de l’eau et de l’électricité dont ne bénéficient pas certaines populations jusqu’alors.
Les librevillois ne sont vraiment pas gâtés ! Ils attendent chaque jour des heures durant, un hypothétique moyen de transport, qui pour se rendre à l’école, qui pour aller au travail, qui pour rallier l’hôpital, la mairie, le marché. Bref, pour vaquer à leurs occupations quotidiennes ! Mais cela n’a, aux dires de plus d’un, rien à avoir avec ce qui s’est passé cette journée du lundi 9 mai, au cours de laquelle l’attente non seulement était beaucoup plus longue, mais laissait présager un malaise dans notre manière de gérer la question des transports sur toute l’étendue du territoire national, car ce que vivent les librevillois, les habitants des autres grandes villes du pays le subissent également.

Une chose est sure, c’est que si les choses en sont là, c’est d’abord parce qu’elles sont entretenues par nous-mêmes, ensuite parce qu’elles proviennent de ce qu’il est convenu de considérer comme des erreurs managériales comme on en enregistre tous les jours que Dieu fait ici. D’où les questions que nous nous posons, à commencer par celle qui consiste à se demander où sont passées les idées fumeuses faisant état de la formation par le Gouvernement de jeunes gabonais par milliers pour s’investir comme on le voit dans des pays amis dans ce secteur qui devait, selon les dires des plus hautes autorités, être considéré comme faisant partie de ceux de souveraineté ? C’était à l’époque euphorique, disait-on, pour donner la chance à tous et suppléer la Sogatra qui bat de l’aile en raison d’une gestion calamiteuse, liée à l’état d’esprit de ses dirigeants tous aussi gloutons les uns que les autres.

Sans être xénophobes, la plupart de nos frères venus travailler au Gabon en provenance de pays étrangers, ne développent qu’en très petit nombre un sentiment altruiste à l’égard des pauvres piétons avec lesquels ils n’ont de surcroît, et ils ont quelque peu raison, aucune communauté de destin, encore moins de points de vue.

"Ne pas attendre que l’eau arrive au niveau du cou !"

Cette situation, à notre humble avis, devrait faire réfléchir au plus haut point les gouvernants, car elle est source du retard que l’on prend par exemple pour gagner son lieu de travail, dire que parmi nous, il y a des gens qui méritent qu’on leur accorde de l’espace à bord d’une embarcation avant d’autres, ce sont par exemple les personnels soignants, les enseignants, les journalistes qui vont prendre le pouls de la société et alerter l’opinion sur les maux qui la guettent, les apprenants qui sont l’avenir du pays qui vont à l’école pour au finish capitaliser leurs enseignements afin de les mettre au service de la nation tout entière.

Le comprend-on réellement ? Sous nos cieux ou sommes-nous animés de la volonté de laisser pourrir la situation ? D’aucuns critiquant ce fait ont vite fait de déduire, ont-ils raison ou tort ? Cela reste à prouver, que les taximen étant pour la plupart pour ne pas dire tous des sujets expatriés, ils commencent à quitter sur la pointe des pieds le Gabon eu égard au fait que les rapports qui sont faits sur la situation socio-politique ne sont pas de nature à faire régner la sérénité dans les esprits.

D’ailleurs, n’entend-on pas çà et là dire que certaines autorités des pays amis s’emploient ces temps derniers à sensibiliser leurs ressortissants sur le fait qu’il faut qu’ils observent de loin tout ce qui se passe à Libreville, notamment, et qu’ils évitent de s’immiscer dans les affaires intérieures du pays ami.

Dounguenzolou

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