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Ministère des Mines : les grévistes brutalisés par la Police
Publié le mercredi 4 mai 2016   |  Gabon Review


Léon
© Autre presse par DR
Léon Mistoul, commandant en chef des Forces de Police Nationales.


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Alors qu’ils continuaient d’observer pacifiquement leur mouvement de grève, entamé le 19 avril dernier, pour la régularisation de leurs situations administratives, les agents du ministère des Mines ont été chassés manu militari, le 3 mai courant, de leur piquet de grève par une cinquantaine de policiers.

C’est une situation inhabituelle qu’ont vécue les agents du ministère des Mines depuis qu’ils ont décidé d’entrer en grève illimitée le 19 mai dernier. Près d’une cinquantaine d’agents de Forces de police nationale ont fait irruption, le 3 mai courant, dans l’enceinte du ministère pour les déloger de leur lieu de grève. « Nous sommes des fonctionnaires du ministère des Mines. Par ailleurs nous sommes des pères et des mères de familles. Nous revendiquons nous droits, chose que les policiers font peut-être dans leur administration. Nous ne pouvons pas accepter qu’ils nous brutalisent comme des brigands alors que nous n’avons rien cassé ou insulté quelqu’un et c’est vraiment regrettable», s’est indigné un gréviste.

Même son de cloche pour le président du Syndicat des professionnels des mines (Sypromines), Chen Sylvestre Mezui m’Obiang : «c’est vraiment dommage la situation que nous venons de vivre ce matin. Alors que nous poursuivons notre grève, voilà un camion de policiers qui débarque et demande à tous les agents ici présents de dégager. Quand nous leur avons posé la question sur leur ordre de mission, ils nous ont tous simplement dit qu’ils n’ont pas d’explications à nous donner. C’est vraiment dommage que les policiers viennent intervenir dans une administration sans ordre de mission et brutaliser des agents qui ne demandent que ce qui leur revient de droit. Voilà le type de police à laquelle nous avons affaire », s’est-il offusqué. Au titre des dommages subis, on relève l’agression physique de deux agents, Sonia Oye et Leboukou, qui auraient pris des coups de pied au bassin.

Pour exprimer ras-le-bol bol, les agents entendent ne pas lâcher leur mouvement de grève. Ils promettent même de publier dans les tout prochains jours des documents en leur possession qui gèreraient leur hiérarchie

Jean-Thimothé Kanganga

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