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Après l’USP, le plan de destitution d’Ali Bongo par Héritage & Modernité
Publié le lundi 2 mai 2016   |  Gabon Review


Alexandre
© Autre presse par DR
Alexandre Barro Chambrier, figure de proue des dissidents PDG d’Héritage et Modernité


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À la suite de l’Union sacrée pour la patrie (USP), le rassemblement emmené par Alexandre Barro Chambrier et Michel Menga m’Essone, entre autres, a promis de «libérer le pays» sur la base d’un plan, dont quelques éléments ont été dévoilés.


Disant avoir à cœur de «libérer le pays» et le «remettre sur les rails», au vu du «bilan calamiteux» enregistré au terme du mandat d’Ali Bongo, les membres du rassemblement Héritage & Modernité ont une nouvelle fois appelé au départ, mieux à la destitution du président de la République. Pour Alexandre Barro Chambrier, il est de plus en plus évident que «l’actuel locataire du palais du bord de mer doit partir, au risque de conduire le pays à une implosion». Et si le président de la plateforme ayant tenu le 1er mai son congrès constitutif est apparu si sûr de lui, c’est que son projet lui semble plutôt solide et sa stratégie imparable. À la suite donc de l’Union sacrée pour la patrie (USP) qui, le 23 avril 2016, à la faveur de sa première sortie à Libreville avait dévoilé son plan de destitution d’Ali Bongo, reposant sur un chronogramme en trois étapes, étalé sur plus d’un mois, Héritage & Modernité a laissé entrevoir quelques éléments devant permettre, à leur avis, de sonner le glas du régime en place.


«Le premier élément-clé est de refuser la candidature de l’imposteur. Il faut l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle en vue, tant qu’il n’a pas clarifié sa situation administrative et en présentant un acte de naissance authentique», a confié Alexandre Barro Chambrier, craignant que la participation d’Ali Bongo au scrutin d’août prochain ne se solde par ce que d’aucuns ont appelé «coup d’État électorale» en 2009, pour dénoncer les supposés «tricheries» ayant permis au candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) de l’emporter.

«Le deuxième verrou, s’il persiste avec tous ses complices qui sont prêts à brader l’honneur du pays, consiste à présenter un front uni de l’opposition. Dans cette option, l’Union sacrée de l’opposition doit s’élargir et former un bloc avec une mobilisation populaire critique, et prendre toutes ses responsabilités», a poursuivi le président du rassemblement Héritage & Modernité, avant d’appeler les différentes forces de l’opposition à «mettre leurs égos de côté», d’autant que, a-t-il tenu à rappeler : «Il n’y a qu’un seul tour pour l’élection à la présidence de la République, et un groupe de compatriotes prêts à tous les abus pour passer en force et conserver le pouvoir».

«La tâche est immense mais elle est faisable et exaltante. Notre génie, le génie gabonais, nous autorise de le dire avec clarté et force», a reconnu l’ancien élu du 4e arrondissement de Libreville, avant d’assurer que «c’est par le courage, la détermination et plus de cohésion au sein de l’opposition» qu’ils y parviendront.

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