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Fête de la jeunesse : Un air de discrimination
Publié le samedi 30 avril 2016   |  Gabon Review




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Les jeunes des partis politiques, des associations, les artistes n’ont pas été aperçus, le 28 avril dernier, lors de la cérémonie d’ouverture de la Fête nationale de la jeunesse. Ont-ils décliné l’invitation ou n’ont-ils pas été invités ?

Lors du lancement de l’édition 2016 de la Fête nationale de la jeunesse, 1 500 jeunes originaires des neuf provinces, et venus de tous les établissements scolaires de Libreville, sont allés remercier le président de la République pour les mesures prises afin de leur construire un avenir meilleur.

Cette jeunesse, célébrée trois jours durant sur l’ensemble du territoire national de manière ordinaire et à Libreville de manière très spéciale, a éprouvé tout le mal du monde à présenter une image homogène. Elle a eu droit à des invitations très sélectives, en dépit du fait que les hommes politique la présentent comme «l’avenir du pays».

En effet, les portes de l’amphithéâtre de l’École normale supérieure de l’enseignement technique (Enset) n’ont été ouvertes qu’aux membres du gouvernement, à ceux des institutions et à la jeunesse scolarisée. Sur la liste des marginalisés ou oubliés, c’est selon, figuraient les jeunes des partis politiques, aussi bien de la majorité que de l’opposition, ceux des associations et les artistes. Sans doute, le message délivré par Ali Bongo avait-il une conation très technique et était formulé dans un langage trop soutenu pour ceux qui ne portent plus d’uniformes scolaires ? Ou ne sont-ils simplement pas concernés par le Programme pour l’égalité des chances ?

Chose curieuse, les «ignorés» figurent pourtant dans le premier choix quand il s’agit de mobilisation à des fins politiques (marche de soutien, causerie, meeting) ou pour constituer les comités d’accueil des leaders politiques. «Personne ne devra rester sur le bord de la route (…). J’ai lancé différents programmes pour permettre à chaque jeune qui en a la volonté de trouver sa place dans notre société. (…) C’est également le sens profond qu’il faut donner au Programme pour l’égalité des chances », a pourtant lancé Ali Bongo. Alors, pourquoi l’organisation a-t-elle laisser laissé entrevoir cette forme de discrimination ?

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