Présidentielle 2016 au Gabon/Désiré Mounanga, le candidat « porteur de l’impossible » #aLibreville

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Présidentielle 2016 au Gabon/Désiré Mounanga, le candidat « porteur de l’impossible »

Publié le vendredi 29 avril 2016 | Gabon News

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Désiré Mounanga, pasteur de l’Eglise de l’Alliance chrétienne et missionnaire du gabon (EACMG)

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Gabon, Gérard Ella Nguema, candidat à la présidentielle

- 18/4/2016

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Election présidentielle 2016

Désiré Mounanga, pasteur à l’Eglise de l’Alliance chrétienne et missionnaire du Gabon (EACMG) a déclaré sa candidature à l’élection d’Août 2016 il y’a quelque jours au cours d’une conférence de presse afin de porter « la lourde responsabilité de briguer la magistrature suprême, mais surtout de diriger le Gabon vers son futur préférable » et ce, conformément à la loi divine.

Le cru 2016 de l’élection présidentielle au Gabon livre chaque jour le nom des candidats qui souhaitent briguer la magistrature suprême et s’installer au Palais du Bord de mer. Dernier candidat en lice à se manifester le samedi 23 avril dernier, c’est Désiré Mounanga, Pasteur à l’Eglise de l’Alliance Chrétienne et Missionnaire du Gabon, qui se présente comme le candidat « Porteur de l’impossible. ».

Dans une salle acquise à sa cause et qui adhère à son message de changement, il a édifié les journalistes sur sa vision pour le Gabon et prône pour un véritable changement en s’adressant à toute la classe politique en ces termes : « ce régime ne peut pas être remplacé par des apprentis sorciers » dans la mesure où « les pyromanes de ce régime ne peuvent se transformer en pompiers. » Visiblement remonté contre cinq décennies de dictature, de calvaire et d’enfer, cinq décennies de mauvaise gestion dont sont comptables les acteurs de la majorité comme celle de l’opposition, l’homme de Dieu estime que « remplacer ce régime exige à l’élu un appel prophétique, une vocation apostolique et un sacerdoce royal, car le travail de fond est inimaginable. Les écueils sont nombreux et les brèches sont des abimes quasi infranchissables. »

Afin de séparer son actualité politique de celle de son sacerdoce divin, l’homme d’église a précisé que « pendant plus d’un quart de siècle, j’ai été au service de Dieu et du peuple gabonais dans l’église. Je n’ai ménagé aucun effort pour faire avancer le royaume des cieux. Dorénavant, je continuerai ce sacerdoce dans la politique et dans les affaires publiques de ma nation. Ma vocation est de servir le peuple gabonais. » Au moment où ‘’les politicards’’ actuels, « ont oublié ou n’ont jamais appris les règles qui régissent la famille gabonaise, face à cette ignorance notoire reflétée pas les barons du régime en place, il me revient, en tant que fils ainé de prendre mes responsabilités et de remettre de l’ordre dans notre famille.

Pour ce faire, son action repose sur un axe stratégique en trois principaux points : l’instauration du Nouvel Ordre National (NON) basé sur le texte biblique Jean 8-32, l’instauration de la démocratie collégiale, conformément à Ecclésiaste 4-12 et enfin l’instauration de la gouvernance de compassion sur la base de I Samuel 30-24 /Actes 4-34. En résumé, il compte remettre en ordre l’édifice Gabon à travers la Justice, la Paix et la Joie. Favoriser la création de 300 000 emplois par mandat, la construction de 150 000 logements sociaux, l’équité ethnique et des genres et instaurer le tricéphalisme politique (pouvoir supérieur, pouvoir local, pouvoir consultatif).

Mikel Doussengui

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