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Université Omar Bongo : la décision décanale de la colère
Publié le mercredi 27 avril 2016   |  Gabon Review


Mouvements
© Autre presse
Mouvements de protestation des étudiants de l’UOB (Université Omar Bongo)
Mardi 26 avril 2016.


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Ayant accordé un régime spécial pour se réinscrire à certains étudiants, au détriment d’autres, pourtant tous en instance de soutenance, la décision du doyen de faculté des lettres et sciences humaines a suscité, le 25 avril dernier, des mouvements de protestation au sein de l’Université Omar Bongo.

L’Université Omar Bongo a encore été, le 25 avril courant, le théâtre de mouvements de protestation par les étudiants. Cause : la décision n° 00367 du 7 décembre 2015 produite par le doyen de la faculté des lettres et sciences humaines (FLSH), Monique Mavougou Bouvou, accordant un régime spécial à une dizaine d’étudiants ayant déjà fait plus de trois ans en master 2 sans soutenir. Parmi ces étudiants, figureraient Ange Gaël Makaya Makaya (master 2 anglais), actuel président de la mutuelle de l’UOB, et Boris Mba Okey (master 2 psychologie) qui a tout déclaré son soutien à Ali Bongo pour la prochaine élection présidentielle.

Etant tous en fin de cycle mais privés de soutenance depuis plusieurs mois par le recteur de L’UOB et le doyen de la FLSH, un bon nombre d’étudiants, pour la plupart des anciens membres la mutuelle dissoute il y a quelques mois, ont décidé de barricader le portail de l’université pour exiger une dérogation leur permettant de soutenir leur mémoire de master, comme l’exige la loi en donnant un délai de trois ans à chaque étudiant en fin de cycle.

Ayant reçu le soutien du plus grand nombre d’étudiants face ce qu’ils ont qualifié de deux poids deux mesures, la bande à Nicolas Ondo Obame relève, dans ses récriminations, la rupture de l’égalité de traitement des étudiants. Ils accusent Monique Mavougou Bouvou, doyen de la FLSH, et le recteur d’être à l’origine des pratiques discriminatoires accordant à Anges Makaya Makaya et à neuf autres étudiants le droit de se réinscrire au moment où ils ont déjà passé plus de trois ans en master 2 sans soutenance. En outre, Ils promettent de saisir le ministre de tutelle afin de que justice soit faite. L’une de leur principale revendication est qu’ils soient tous classés sous le même principe, ou alors que la loi de limitation du séjour en master soit également appliquée à la bande à Ange Gaël Makaya Makaya. Faute de quoi, assurent-ils, le campus sera bloqué jusqu’à équilibrage des décisions.

Auteur : Jean-Thimothée Kanganga

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