Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Art et Culture
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Art et Culture

Littérature: le Gabon, de nouveau au salon international du livre de Genève
Publié le mercredi 27 avril 2016   |  Gaboneco




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Gabon dans la cour des grands de la littérature ! En effet, les Editions, « la Doxa » de la Gabonaise Nadio Origo, basées à Paris, propose à partir de ce mercredi 27 avril, plusieurs ouvrages de ses compatriotes à ce grand rendez-vous de la littérature mondiale. Il faut dire que cette participation du Gabon au 30ème Salon International du Livre de Genève ne relève pas du miracle. L’année dernière déjà, le Gabonais, Peter Stephen Assaghle a présenté à ce carrefour international de la littérature son roman « Ma mère se cachait pour pleurer ».Avec ce dernier, Gaboneco.com évoque sa participation à ce rendez-vous, mais également l’avenir du livre gabonais. Interview.

Gaboneco (Ge) : Peter Stephen Assaghle, vous êtes écrivain gabonais basé en France, ce mercredi s’ouvre le 30e salon international du livre de Genève, l’année dernière vous y avez participé que vous inspire ce rendez-vous ?

Peter Stephen Assaghle (PSA) : Le Salon International du Livre de Genève, en Suisse, est pour moi un rendez-vous incontournable, en matière de littérature en Europe. C’est une parfaite rencontre entre auteurs et amateurs de littérature. J’y ai participé pour la première fois, l’année dernière. C ‘était pour moi une joie exceptionnelle d’être présent. J’ai pu rencontrer et échanger avec d’autres auteurs et lecteurs d’ailleurs. Ce qui m’a touché c’est l’accueil des lecteurs genevois. Leurs curiosités littéraires,leurs envies de savoir, de découvrir d’autres littératures que celle qu’on leur donne au quotidien.Comparé au salon du livre de Paris auquel j’ai participé l’année dernière, celui de Genève est plus ouvert à la littérature africaine. Cette année je ne vais malheureusement pas être en Suisse, mais j’espère que d’autres occasions me seront données.

Ge : Votre roman « Ma mère se cachait pour pleurer » y a été présenté. Cet ouvrage a-t-il suscité de l’intérêt ?

PSA : A mon modeste niveau, je trouve que mon roman a reçu un très bon accueil des lecteurs genevois. Il a vraiment suscité la curiosité du public qui était tout de suite attiré par la couverture du livre et surtout le titre qui ne laisse pas indifférent. Du coup, tout le monde voulait savoir pourquoi ma mère se cachait pour pleurer et a voulu plonger dans l’histoire pour en comprendre le fond. Au deuxième jour de l’exposition le stock était déjà en rupture. L’éditeur a du faire venir d’autres exemplaires de Paris pour la suite du salon. Même si il n’y avait pas 15 000 exemplaires je trouve que cela a été un plein succès.

Ge : De plus en plus la littérature gabonaise s’affirme, un commentaire ?

PSA : Cette affirmation, de plus en plus, accrue de notre littérature est due au fait qu’elle s’ouvre au monde et ose aller sur les terrains avant inexplorés. Autrefois, il y avait un certain nombre de choses tabous. Aujourd’hui, les écrivains ont cette liberté d’aller où les anciens n’allaient pas. Les écrivains du moment ont un imaginaire très développé qui permet de libérer et développer notre littérature.Je crois que c’est ce qui plaît aux lecteurs. Désormais on ne se limite plus aux réalités gabonaises, on va maintenant au-delà et cela donne envie de lire. Il y a aussi la manière de vendre les livres avec entre autres les réseaux sociaux qui permettent de s’ouvrir au monde.

Ge : Que faut-il faire pour pousser les jeunes gabonais à lire un peu plus ?

PSA : La question est complexe parce que notre société a un manque de culture littéraire. Même si notre littérature rayonne, il faut retenir que le Gouvernement ne donne pas assez de moyens pour faciliter cette politique auprès des jeunes. Ces derniers ont d’autres centres d’intérêts. On doit promouvoir le goût de la lecture à tous les niveaux, même familial. Il faut très tôt offrir aux enfants des livres, organiser des événements et concours littéraires, construire des bibliothèques pour donner l’envie de lire aux enfants.Tous ces efforts conjugués vont susciter l’intérêt d’une réelle politique littéraire.

Ge : A quand la sortie de votre 4ème livre ?


PSA : La sortie est imminente ! Ce sera d’ici le mois de mai. Il s’agit d’un recueil de poèmes qui a pour titre « Dites au roi d’aller au diable ». Le livre est déjà dans le processus éditorial. Je vais à l’occasion me rendre au pays pour faire la promotion de mon livre comme les 3 précédents. L’année dernière, j’étais à Port-Gentil où j’ai présenté lors des Escales Littéraires de cette ville mon roman « Ma mère se cachait pour pleurer ».J’ai aussi participé à la journée de l’écrivain africain à Libreville, à l’initiative de l’Union des Ecrivains Gabonais.

YAO

 Commentaires