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La famille de Vincent de Paul Nyonda dénonce une cabale politique contre sa fille
Publié le mardi 26 avril 2016   |  Infos Gabon




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Libreville – L’hebdomadaire Fait Divers dans sa livraison du 22 avril 2016, a relaté l’assassinat à Fougamou (La Ngounié) dans la nuit du 9 au 10 avril 2016 du jeune élève Etienne Malata Doumambila, 19 ans, en classe de 1ère au Lycée Léon Mboumba, par trois (3) individus. Devant l’acharnement de certains qui avancent que les assassins auraient cité leur fille Yolande Nyonda comme commanditaire dudit crime, la famille de cette dernière est montée hier au créneau pour réfuter cette position qu’elle a qualifiée de tonitruante et mensongère.

Un crime rituel avec prélèvement d’organe a été relaté par Fais Divers dans sa livraison N°115 du 22 avril 2016. L’hebdomadaire a indiqué que trois (3) individus réputés dangereux, à savoir : John Olivier Geratza ; Dieudonné Douenael et Gero Essono Essono sont actuellement gardés à vue à la brigade de gendarmerie de Fougamou pour avoir commis l’assassinat sur le jeune Etienne Malata Doumambila, 19 ans, élève en classe de 1ère au Lycée Léon Mboumba avec prélèvement d’organes, et tout se serait passé dans la nuit du 9 au 10 avril 2016.

Devant l’information distillée par Faits Divers selon laquelle l’un des assassins aurait cité comme commanditaire la Secrétaire générale du ministère du budget, par ailleurs leur fille, la famille de feu Vincent de Paul Nyonda a rejeté ces allégations en les qualifiant de grotesques et non fondées.

En effet, à travers un communiqué de presse publié ce 25 avril 2016 à Libreville, elle réfute la position adoptée par les assassins en disant sa crainte qu’ils aient été manipulés par une main invisible, et parallèlement, elle marque sa surprise d’avoir pris connaissance de cette affaire dans le journal Fais Divers du 22 avril 2016 alors que c’est le 21 avril 2016, c’est-à-dire la veille, que le directeur de ce medium a informé leur fille Yolande Nyonda de ce qu’elle était nommément citée dans une affaire de crime rituel à Fougamou.

« Notre fille s’est tout de suite rapprochée des sources judicaires du dossier qui lui ont répondue qu’elles sont surprises par cette information », a relevé le porte parole de la famille, Christian Moumbamba, qui a souligné que tout s’apparenterait à un complot ourdi contre sa sœur Yolande Nyonda, dont la montée fulgurante dans sa ville natale est loin d’être du goût de certaines personnes qui chercheraient à tout prix à la noircir pour l’ « éteindre » politiquement.

Au demeurant, la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux (facebook et twitter) montrant un jeune qui cite Mme Nyonda comme instigatrice de ce crime du petit lycéen laisse planer de sérieux doutes, et des zones d’ombres persistent quant à la crédibilité des propos avancés.

En effet, quand on l’entend de près, tout laisse croire que les paroles prononcées lui ont été dictées par un tiers puisque chemin faisant, il ne reconnait même pas le nom de la présumée instigatrice. Des hésitations, des vides, etc.

De plus, les enquêteurs de la gendarmerie de Fougamou ne reconnaissent pas cette vidéo qui a déjà fait le tour du monde. Ce qui réconforte la thèse d’un complot ni plus ni moins.

« Yolande Nyonda qui a un parcours scolaire, universitaire et professionnel linéaire et régulier, n’aspire qu’à apporter sa modeste pierre angulaire à la construction du département dont elle est originaire et partant du Gabon son pays », a précisé la famille de Vincent de Paul Nyonda.

En outre, la famille par le biais de son avocat a dit avoir porté plainte d’une part contre le journaliste Jonas Moulenda pour diffamation, et d’autre part contre le présumé assassin pour dénonciation calomnieuse.

Pour sa part, le journaliste s’est dit serein. « Personnellement, j’ai la conscience tranquille », a indiqué Jonas moulenda.Affaire à suivre…

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