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Les épargnants de BR SARL manifestent devant l’ambassade de France au Gabon
Publié le samedi 23 avril 2016   |  Gaboneco


l`ambassade
© Autre presse par DR
l`ambassade de France au Gabon


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« Nous voulons notre terroriste ici, Mapakou n’a pas pillé la population française, mais celle du Gabon, alors extradez-le, au plus tard dimanche, pour qu’il soit jugé par la justice de son pays ». C’est l’injonction faite par les anciens clients lésés de la société de micro finance BR SARL devant l’ambassade de France de Libreville où ces derniers se sont regroupés vendredi 22 avril au cours d’une manifestation.

Ayant appris l’arrestation à Paris du directeur général de la société de microfinance, le collectif des épargnants spoliés de BR SARL a félicité la promptitude avec laquelle Interpol a procédé à l’interpellation de l’indélicat et tient à ce qu’il soit rapatrié au Gabon non pas pour révéler le lieu où il a pu cacher son butin, mais pour répondre de ses actes devant la justice gabonaise. L’arrestation d’Yves Mapakou le 13 avril dernier s’avère être un soulagement pour ces victimes qui ont déposé plainte auprès des instances juridiques depuis 8 mois.

Cependant, aucune communication officielle n’a été effectuée par le tribunal de grande instance de Libreville depuis cinq mois, cela après avoir désigné un administrateur liquidateur et un huissier de justice qui selon les propos de Roland Mba, président du collectif des épargnants des sociétés de microfinance (BR SARL, Global), procèdent à la vente des immeubles recensés comme propriétés de l’ex patron de BR SARL.

« Nous ne savons pas à quel niveau se trouve notre dossier, c’est également pourquoi, nous nous réunissons pour dire qu’il faut que cela s’arrête »déclare Roland Mba, le porte-parole du groupe, qui par la même occasion fustige le manque d’intérêt affiché par l’Etat gabonais dans le traitement de ce dossier qui pourtant concerne plus de 35 000 personnes dont 15 qui ont déjà perdu la vie suite aux multiples difficultés rencontrées après la fermeture de l’établissement de microfinance. Certains se retrouvent au chômage, sans abri, divorcés etc. Autant de problèmes qui devraient interpeller les autorités compétentes afin de permettre à toutes les personnes lésées de rentrer en possession de leur argent.

En attendant la résolution de leur cas, l’ensemble des investisseurs (étudiants, travailleurs, retraités, chômeurs, commerçants…) de Global et de BR SARL ont décidé de dormir dans la rue, à la belle étoile, ce au prix de leur vie jusqu’à l’obtention du remboursement de leur argent.

LAO

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