Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Ali Bongo Ondimba à New York pour une rencontre sur l’environnement
Publié le vendredi 22 avril 2016   |  Agence Gabonaise de Presse


Le
© Présidence par DR
Le Président de la République à l’ouverture de la conférence "Les médias créent la paix" de UNITAR - MIN COMM
Lundi 25 janvier 2016. Libreville. Le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, a pris part à la cérémonie d’ouverture de la conférence de haut niveau organisée par l’UNITAR et le Ministère de la Communication sur le thème « Quand les médias créent la paix : une exploration des rôles et responsabilités des médias dans les processus de consolidation de la paix ».


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

LIBREVILLE – Le président de la République, Ali Bongo Ondimba est arrivé ce mercredi à New York aux Etats Unis où il doit prendre à la cérémonie de signature vendredi des accords de Paris de la COP21, à l’invitation du secrétaire générale des Nations unies Ban Ki Moon et de la ministre française en charge de l’écologie, Ségolène Royale, indique la direction de la communication présidentielle.

Sitôt arrivé à New York, le président gabonais, a engagé un débat mobilisateur pour l’Afrique, à l’heure des urgences climatiques, au cours d’un entretien au siège mondial de l’agence de presse internationale de Bloomberg.

Le Chef de l’Etat gabonais plaide en faveur d’une prise de conscience. Car, continent le moins pollué parce que le moins industrialisé, l’Afrique est pourtant directement menacée par la lente montée des eaux. Une hausse des températures de quatre degrés serait catastrophique pour le monde entier, mais les conséquences pour les pays en développement seraient encore plus dramatiques.

Le président de la République a de ce fait interpelé sans détour ses contemporains.

« En Afrique subsaharienne, les effets des périls climatiques, les conflits pour l’accès à l’eau et aux terres arables, peuvent engendrer une grave crise humanitaire dans les trente ans à venir. Nos pays en développement ont des problèmes sans doute spécifiques, mais les conséquences de nos échecs seront universelles », a-t-il clamé.

Ali Bongo ondimba a invité les pays industrialisés à tenir leurs promesses financières, établies par l’Accord de Paris à un minimum de 100 milliards de dollars.


Pour lui, « Le Gabon doit montrer l’exemple en matière de transition énergétique et d’adaptation ; l’Afrique, elle-aussi, a des solutions à proposer ».

Selon le dernier rapport du Groupe international d’experts sur le climat (GIEC), les grandes métropoles côtières et quelques 900 millions de personnes sont exposées à un risque naturel élevé d’inondation d’ici la fin du siècle. Quant aux déplacés environnementaux, ils étaient 26 millions en 2015, plus que les réfugiés politiques, soit un par seconde. Un des principaux émetteurs de ces réfugiés étant le Sahel, frappé par la désertification.

Le Gabon, et ses 88 % de forêt, constitue le poumon vert géant des bassins de l’Ogooué et du Congo, dont le pari de la diversification passe par la transformation locale de ses matière premières pour créer l’emploi.

Pour Ali Bongo Ondimba, réussir à libérer le potentiel des Gabonaises et des Gabonais par le volontariste Programme pour l’égalité des chances, passe par la préservation de l’environnement dans l’intérêt des générations futures.

SN/LPM

 Commentaires