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Filiation d’Ali Bongo : La famille Dabany charge Ngoulakia
Publié le mardi 19 avril 2016   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Lancement du programme pour l’Egalité des chances : Ali Bongo décline les cinq axes


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Fâchés de ce son cousin ait demandé un test d’ADN pour certifier de la filiation d’Ali Bongo, des représentants de la famille maternelle du président de la République sont récemment montés au créneau.

«Nous ne ferons jamais, jamais de test ADN, parce que chez les Téké, ça n’existe jamais !» C’est par ces propos que Charles Assi Lelebe, a récemment exprimé la position de la famille Dabany au sujet de la filiation d’Ali Bongo. Si la parentèle maternelle d’Ali Bongo a dit avoir supporté depuis trop longtemps de garder le silence sur cette affaire, dont les proportions ont dépassé le cadre familial, c’est que les propos de Léon Paul Ngoulakia, tenus dans un entretien à l’hebdomadaire La Loupe le 8 avril dernier, ne les ont pas laissés insensibles.

Pour la famille Dabany, l’ancien secrétaire général du Conseil national de sécurité connaît toute la vérité sur les origines de celui qu’il semble désormais renier. «Dans les mœurs téké, un enfant qui se permet d’insulter sa mère est maudit. (…) C’est la première fois, depuis que cette communauté existe, qu’un enfant demande à une mère de faire un test ADN pour prouver qu’elle est la véritable mère de son fils. Ce dérapage nous intrigue», s’est insurgé Charles Assi Lelebe pour qui Léon Paul Ngoulakia est «un ingrat». Le représentant de la famille Dabany affirme que c’est à la demande d’Ali Bongo qu’il a pu intégrer le palais en 1967, après des vacances passées à Akiéni. Des vacances au cours desquelles Ali Bongo se serait lié d’amitié avec son «grand frère».

«Les Gabonais ne veulent pas de ça. Les Gabonais ne sont pas dupes pour suivre les errements d’un frère qui se dit être l’aîné de la famille. Mais lorsqu’on est l’aîné on a un droit de réserve. Le droit de réserve, c’est respecter la maman, de respecter autrui. (…) Il est temps de mettre un terme à certaines choses. Nous disons «trop c’est trop !» S’il a décidé de refuser Ali (Bongo) comme frère, nous disons «Ali est notre frère» (…) Il a amassé des milliards, qu’il fasse sa politique, qu’il crée son parti, qu’il nous présente son projet de société, à partir de là, les Gabonais vont décider. Je prends pari avec les Gabonais que si Léon Paul est candidat, il n’aura même pas 0,0%, parce que les Gabonais ne peuvent pas voter quelqu’un qui n’arrive pas à respecter sa propre famille. Or, l’éducation part d’abord de la base, du cercle familial», s’est emporté le porte-parole de la famille Dabany.

Tentant de se rassurer et de minimiser ce qui apparaît comme un véritable malaise à tous les niveaux, le représentant des Dabany a indiqué que le président de la République est «serein». «Ali sait compter sur ses véritables frères. Pas les frères du matériel mais des frères qui l’aiment en tant que chef de l’Etat, et qui sont fiers de lui. Nous sommes fiers de notre frère. Nous ne sommes pas meurtris», a lancé Charles Assi Lelebe, alors que l’intervention de la famille d’Omar Bongo Ondimba est toujours attendue. Des doutes subsistent-ils encore de ce côté ? Mystère !

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