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Guy Nzouba Ndama pour une nouvelle Constitution
Publié le lundi 18 avril 2016   |  Gabon Review


Guy
© AFP par BORIS HORVAT
Guy Nzouba Ndama ,président de l`Assemblée nationale


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Dans un récent entretien accordé au site Le Point Afrique, l’ancien président de l’Assemblée nationale a dévoilé une partie de son projet de société, en mettant la priorité sur une nouvelle loi fondamentale.

Parce qu’il considère que celle entrée en vigueur en mars 1991 et révisée à de nombreuses reprises jusqu’en 2010, est «taillée sur mesure», Guy Nzouba Ndama entend faire de l’adoption d’une nouvelle Constitution son premier acte en tant que président de la République, s’il est élu. Pour l’ancien président de l’Assemblée nationale, il s’agira de faire «rentrer le Gabon dans la modernité». Alors qu’il avait affirmé, le 5 avril dernier lors de sa déclaration de candidature à la présidentielle, qu’avec Ali Bongo, le pays rentre dans l’histoire à reculons, son projet est de «réunir la classe politique pour étudier ensemble les voies et moyens» pouvant garantir «plus de liberté et une véritable participation des citoyens à la vie politique».

Si le démissionnaire du Parti démocratique gabonais (PDG) peut être critiqué pour sa prise de décision tardive, il a assuré avoir espérer un changement de la part des gouvernants, qu’il accuse désormais d’amateurisme. A ses yeux, toutes les dérives observées depuis ces dernières, toute la gabegie financière viennent du fait que l’actuelle Constitution est inadaptée. «Je proposerai à mes compatriotes des partis politiques que nous revenions à une élection présidentielle à deux tours et la limitation des mandats présidentiels. Je suis pour un mandat présidentiel de 7 ans, renouvelable une fois», a-t-il fait savoir, affirmant : «Il faut assainir le climat politique par un toilettage de la Constitution», qui implique la responsabilité du gouvernement, conformément à la loi. «Aujourd’hui, on a un gouvernement qui a été déchargé de ses responsabilités par la création des agences qui sont logées à la présidence de la République. Les responsables de ces agences rendent compte aux directeurs de cabinet ou au chef du cabinet du président de la République et non aux ministres», a-t-il dénoncé.

S’il a dit ne pas devoir rendre public son projet de société pour le moment, Guy Nzouba Ndama en a dévoilé quelques aspect, alors qu’il a dit envisager l’élaboration d’un programme économique en partenariat avec le patronat, pour tenter de prévenir la faillite des entreprises. Une façon d’en finir avec l’«Etat voyou qui ne paie plus correctement sa dette» vis-à-vis des entreprises.

Outre son projet de société, l’ancien président de l’Assemblée nationale a été amené à s’expliquer sur ses liens avec le groupement «Héritage et Modernité». «Les députés dissidents sont des hommes suffisamment responsables et grands. Ils n’ont pas besoin de se soumettre à mon autorité et se laisser manipuler. (…) Mes collègues d’Héritage et Modernité sont suffisamment responsables. Ils ont pris leurs responsabilités eux-mêmes mais, je suis sensible à leurs problèmes et partage leurs préoccupations. Qu’à cela ne tienne, je suis loin d’être l’instigateur ou le promoteur caché de leur mouvement. Ils appuient ma candidature à la présidentielle mais ne sont pas assujettis à ma personne.», a-t-il assuré. «Ce que les leaders du rassemblement Héritage et Modernité ont dit, beaucoup de militants et de cadres du PDG le pensent», a-t-il tranché.


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