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L’Union nationale et l’Union sacrée pour la patrie rejettent une invitation d’Ali Bongo Ondimba
Publié le dimanche 17 avril 2016   |  Gabon Actu


Zacharie
© Autre presse par DR
Zacharie MYBOTO, président de l`Union Nationale.


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Libreville – Plusieurs opposants politiques gabonais membres de l’Union nationale (UN, parti politique) et d’ l’Union sacrée pour la patrie (USP, regroupement des personnalités politiques et des ONG) ont unanimement rejeté samedi une invitation du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba de participer à une réunion de concertation sur le terrorisme qui menace la sous région Afrique centrale, indiquent des déclarations transmises à la rédaction de Gabonactu.com

L’Union nationale explique ce rejet par le fait que des initiatives similaires s’étaient soldées dans le passé par des « monologues » sinon des « opérations de communication » en faveur du pouvoir. Le parti cite les cas de la concertation sur l’île Mbanié ou la présidence gabonaise de la CEMAC.

L’Union nationale rappelle aussi que le pouvoir a refusé le dialogue national inclusif qu’il a toujours réclamer pour résoudre la « crise multiforme » dans laquelle s’enfonce davantage le Gabon.

« Le terrorisme est une forme nouvelle de guerre faite à tous les États et dont le traitement impose le sérieux et la rigueur. L’Union Nationale pense que celui-ci nécessite un examen plus sérieux qui doit être entrepris par les institutions étatiques chargées d’y faire face », suggère la déclaration de l’Union nationale.

Ce parti, estime au contraire qu’au lieu de débattre sur le terrorisme sous régional, il faut plutôt un débat sur le terrorisme interne.

« Pour l’Union Nationale le vrai terrorisme est surtout celui qu’Ali Bongo Ondimba exerce sur le peuple et ses institutions en se maintenant à la tête de l’État et en projetant de se représenter à sa succession alors qu’il n’a pas d’acte de naissance et donc ne satisfait pas aux conditions de l’article 10 de la Constitution », affirme la déclaration qui dénonce les recrutements massifs dans les forces de sécurité. Le parti de Zacharie Myboto affirme également que le pouvoir recrute des mercenaires et importe des armes.

A cause de toutes ces griefs « L’Union Nationale estime donc dès lors, qu’ayant reporté lors de son congrès ordinaire, la désignation de son candidat pour mieux s’opposer à la candidature d’Ali Bongo, celui-ci est disqualifié pour entreprendre de telles rencontres et qu’elle n’y prendra pas part ».

« Certes, le terrorisme représente aujourd’hui la menace la plus importante contre la sécurité intérieure et la stabilité économique internationale. Malheureusement, en sept ans de pouvoir, Ali Bongo Ondimba ne s’est jamais investi dans le renforcement de la solidarité sous régionale et la coopération internationale, de manière à le prévenir et à le combattre sous toutes ses formes », déplore pour sa part l’Union sacrée pour la patrie, un regroupement d’hommes politiques et d’ONG politiquement engagées.

L’USP est dirigée par le professeur Albert Ondo Ossa, universitaire, ancien ministre et ancien candidat à l’élection présidentielle de 2009.

Ce mouvement ultra radical conclu qu’il « ne pas prendre part à la réunion convoquée par le Président Ali Bongo Ondimba. Elles tiennent à rappeler que la seule concertation possible porte exclusivement sur les conditions de son départ, d’une part, et sur les conditions d’organisation d’une élection transparente sans le candidat Ali Bongo Ondimba, d’autre part ».

Le pouvoir n’a pas encore publiquement communiqué sur cette réunion du 18 avril. Il n’a n’en plus encore réagit sur les déclarations de ces opposants.

Carl Nsitou

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