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Mendicité à Libreville: un acte de fainéantise
Publié le mercredi 13 avril 2016   |  Gaboneco


Mendicité
© Autre presse par DR
Mendicité à Libreville: un acte de fainéantise


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On ne peut plus se mouvoir d’une rue à une autre sans rencontrer des mendiants, des hommes et femmes (présentant parfois un handicap). Ces derniers jonchent les trottoirs et autres allées de la capitale gabonaise, sous un soleil brûlant, quémandant des espèces sonnantes et trébuchantes. Une pratique rencontrant l’indifférence de certains passants qui y voient là l’escroquerie de ceux qui s’y adonnent ou pire un acte de fainéantise au moment où l’argent se fait de plus en plus difficile à amasser.
Une indifférence quasi généralisée face au phénomène de la mendicité enregistré actuellement dans la capitale gabonaise. S’il est avéré que l’on peut fustiger l’incurie notoire des autorités devant le phénomène, il peut être également choquant de constater l’insensibilité des passants face à la détresse de ses familles prenant d’assaut les trottoirs de la ville, en quête d’aumône. Peine perdue ! De nombreux gabonais affichent leur indifférence face au sort des familles nécessiteuses étalant leur misère au grand jour.

L’argent, disent-ils « ne circule plus dans le pays comme du temps de Bongo Père ». Il n’y a donc plus possibilité pour eux de voler au secours des mendiants tendant leurs assiettes vides en longueur de journée abords des routes. Pire certains considèrent que ces mendiants optent pour la vie facile et préfèrent en lieu et place du travail, soutirer de l’argent aux autres. Non sans évoquer la célèbre formule biblique« Tu mangera ton pain à la sueur de ton maudit ».
Un précepte battu en brèche par quelques quidams préférant susciter la pitié des passants.Une pratique ingénieuse voire vainedans un monde où désormais l’individualisme et l’indifférence sont en passe d’être érigées en règle d’or. Notons que la mendicité ternit l’image du Gabon, considéré à tort ou à raison comme une terre paradisiaque où la manne financière étend ses générosités partout, même aux étrangers oisifs. Illusion ?
Et que font les autorités ?
Inimaginable ! C’est le cri qu’on peut pousser à voir presque toutes les rues de la capitale gabonaise inondées des mendiants tendant çà et là des assiettes ou des mains aux passants telle une cohorte d’affamés. Difficile de concevoir un tel spectacle au Gabon, tant le pays est assimilé par de nombreux africains comme « Eldorado ». Ce qui, sans aucun doute, attire plusieurs ressortissants ouest-africains, parfois au péril de leurs vies.Seulement sur les lieux ce pseudo paradis se mue en enfer. Conséquence : ils n’ont pas d’autre choix que de s’adonner à la mendicité, surtout pour les plus faibles d’esprits.
Au-delà des seuls sujets ouest-africains, le phénomène semble désormais gagner également certains compatriotes, militant en faveur de la vie facile et de l’Etat providence.Il apparait donc opportun que les pouvoirs publics prennent à bras le corps cette pratique montante, particulièrement au centre-ville. Il en va de la beauté et la convivialité de la capitale gabonaise voire l’image du pays !

Charles Nestor NKANY

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