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Crise au PDG : Des accusations mutuelles de trahison
Publié le mardi 12 avril 2016   |  Gabon Review




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A la suite de la démission de Guy Nzouba Ndama, le pouvoir s’est dit trahi et déçu, quand l’ancien président de l’Assemblée nationale assure ressentir la même chose.

Au cours de sa dernière conférence de presse hebdomadaire, le porte-parole du gouvernement avait exprimé le sentiment du président de la République à la suite de la démission de Guy Nzouba Ndama. A en croire Alain-Claude Bilie-By-Nzé, le nouveau positionnement de l’ancien président de l’Assemblée nationale a été perçu comme un acte de trahison. Et depuis, plusieurs collaborateurs et soutiens du président de la République ont, à leur tour, exprimé leur désappointement. Pourtant, dans l’entourage de l’ancien président de l’Assemblée nationale, on assure que lui aussi exprime un sentiment de déception et de trahison vis-à-vis d’Ali Bongo qu’il a porté à bout de bras il y a plus de six ans. À en croire sa déclaration du 5 avril dernier.

En se déclarant candidat à la présidentielle, Guy Nzouba Ndama a dit avoir été surpris du changement dans le comportement du président de la République. Il a dit avoir été trahi par l’homme qu’il ne reconnaît plus. «C’est en toute connaissance de cause que j’avais accepté de soutenir, sans contrepartie négociée, le candidat (du Parti démocratique gabonais), un jeune, un homme chargé d’intentions positives», a-t-il déclaré, il y a six jours. Déçu de ce que le président de la République ait presqu’aussitôt dévié de sa trajectoire, l’ancien président de l’Assemblée nationale a affirmé avoir été convaincu que la principale hantise de «l’orphelin en pleurs» d’alors était d’«effacer résolument les regrets exprimés par (son) père». Presqu’au terme du mandat d’Ali Bongo, Guy Nzouba Ndama s’est dit déçu du bilan, «l’euphorie des premiers jours» ayant, depuis, laissé place à «une sorte d’asthénie».

Au nombre des faits de trahison imputés au président de la République, Guy Nzouba Ndama a cité, pêle-mêle, la route du PK5-Bifoun, les barrages hydroélectriques Fe2 et l’impératrice Eugénie ou le projet de la marina sur le champ triomphal. Autant de projets lancés à grand renfort médiatique et qui n’ont pas abouti et seraient à l’origine des moqueries subies par des responsables nationaux à l’étranger. Pour un bon nombre d’observateurs, la trahison est imputable aux dirigeants, quand les démissionnaires du PDG tendent, eux, à passer pour des hommes politiques courageux en dépit de leur responsabilité partagée dans l’échec de nombreux projets, donc du bilan actuel.

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