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Présidentielle 2016 : Dieudonné Minlama insiste et plaide pour le dialogue
Publié le samedi 9 avril 2016   |  Gabon Review


Dieudonné
© Autre presse par DR
Dieudonné Minlama Mintogo, président du Collectif des organisations de la société civile pour le développement et la lutte contre la pauvreté


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Disant percevoir des signes avant-coureurs de violences, le candidat le candidat de la Convention nationale de l’interposition (CNI) souhaite l’organisation d’un «dialogue national inclusif» avant l’échéance d’août prochain.

A quelques mois de la prochaine présidentielle, le candidat de la Convention nationale de l’interposition (CNI) s’est livré, le 7 avril courant à Libreville, à une analyse de la situation socio-politique. Selon Dieudonné Minlama, au fur et à mesure que l’on s’approche de l’échéance d’août prochain, «l’impression qui se dégage est que nous nous dirigeons tout doucement, inexorablement et sûrement, vers l’incertitude, le chaos, la destruction de notre pays, si rien n’est fait pour inverser la tendance actuelle».

Le leader de la CNI pense à la classe politique qui ne cesse de se déchirer, avec des hommes politiques «prêts à joncher les cadavres, à détruire le pays, à semer la désolation pour s’accrocher ou pour accéder au pouvoir, pour préserver leurs acquis et privilèges ou pour les retrouver». Il déplore aussi que le système électoral ne se soit guère amélioré. «La liste électorale, bien que biométrique, comporte encore de grosses failles et défaillances. Les institutions en charge de l’organisation des élections sont toujours aussi contestées», dénonce-t-il.

Autant d’éléments qui le confortent dans l’idée selon laquelle la présidentielle de 2016 comporte en elle les germes de la violence voire «un ferment idéal pour l’embrasement du pays». Au-delà de ces ingrédients pré-cataclysmiques, il met en avant la peur d’anciens et futurs anciens barons du régime ainsi que du peuple face à d’éventuels règlements de comptes. «La violence, la haine, l’invective, le climat délétère, les soupçons de vengeance et d’animosité qui empoisonnent les relations entre les groupes politiques font aussi peur», dit-il, soulignant que la récente rencontre entre Ali Bongo et les députés PDG illustre bien cette peur.

Fort de cette analyse, Dieudonné Minlama réitère son appel au dialogue. «Nous avons encore la possibilité de nous asseoir, de discuter, de rassurer les uns et les autres, de rassurer le peuple, de rassurer le monde, de rassurer ceux qui investissent ou qui comptent investir chez nous avant d’aller à cette élection. Il n’est pas trop tard !», proclame-t-il, raillant le slogan du président de la République «Changeons ensemble». «La question que je me pose est de savoir si nous pouvons changer ensemble alors que nous n’arrivons pas à nous asseoir ensemble pour se parler ensemble, et définir ensemble le sens que nous souhaitons donner à ce changement», assène-t-il. «Je vous demande solennellement, d’aller jusqu’au bout de votre décision d’organiser un dialogue national inclusif», recommande-t-il à Ali Bongo.


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