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Diplomatie : Descente de police chez l’ambassadeur du Gabon à Brazzaville
Publié le mardi 5 avril 2016   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Police de Sao Paulo


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L’hôtel servant de résidence à l’ambassadeur du Gabon au Congo, a fait l’objet d’une perquisition par un commando de la police disant être à la recherche de personnes «suspectes».

Disant être à la recherche de personnes suspectes dans un établissement hôtelier de Brazzaville, un commando de la police locale y a fait irruption, dans la nuit du 1er au 2 avril dernier. Situé en plein cœur de la capitale congolaise, cet hôtel sert également de résidence à l’ambassadeur du Gabon au Congo, dont la suite a été perquisitionnée. «J’ai été réveillé en sursaut par des cognements à ma porte, accompagnés d’injonctions : ″Ouvrez, sinon on casse″. Je suis donc venir voir de quoi il s’agissait. Et en lorgnant à travers l’œillère, j’ai aperçu des éléments des forces de l’ordre. J’ai à peine eu le temps d’aller me vêtir qu’ils ont défoncé la porte», a raconté René Makongo dans une vidéo publiée par BrazzaNews. «Je me suis alors présenté à eux et leur ai demandé ce qu’ils cherchaient. ″Nous recherchons des terroristes″, ont-ils répondu. Après leur avoir signifié que j’étais seul dans la pièce, ils sont allés vérifier chaque recoin, puis sont ressortis. Bien avant, l’un d’entre m’a signifié, en m’exhibant partiellement un document, qu’ils avaient un mandat du procureur de la République», a poursuivi le diplomate, visiblement choqué. «J’ai donc envoyé un message au secrétaire général du ministère des Affaires étrangères au Gabon (…) Quelques minutes après, les mêmes individus sont revenus, et sont allés cognés aux chambres voisines, celles de ma fille et de mon épouse. Je regrette vraiment cette situation et j’en ai informé les autorités locales, notamment le ministère congolais des Affaires étrangères. Car ce qui s’est passé est inconcevable», a déploré René Makongo, logé dans cet hôtel depuis novembre dernier.

Une perquisition également dénoncée par le propriétaire de l’établissement, qui soutient que l’opération ne s’est pas déroulée selon les procédures légales. Relayé par RFI, Jo Washington Ebina a regretté que la chambre du diplomate ait été défoncée par le commando, dont certains éléments étaient encagoulés. Une version des faits rejetée par porte-parole de la police, qui soutient que cette descente à l’hôtel Saphir est une opération de perquisition régulière. «La police a procédé juste à une vérification des identités, en présence du responsable de l’hôtel. Elle s’est retirée après son opération. Personne n’a été brutalisé ni interpellé. Aucune porte n’a été défoncée», a affirmé Jules Monkala Tchoumou à RFI. Pour lui, l’opération a été menée «dans le respect des clients et avec beaucoup de professionnalisme». Une bien curieuse affaire qui n’a pas encore révélé tous ses dessous…

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