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L’hôtel Maisha scellé par les impôts, 4 milliards à payer en 8 jours
Publié le mercredi 23 mars 2016   |  Gabon Actu


La
© Autre presse par DR
La mère d’Onaïda Maïsha Bongo Ondimba, Chantal Myboto Gondjout


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La Direction générale des impôts (DGI) a placé des scellés sur l’entrée principale de la résidence hôtelière Le Maisha pour exiger le paiement d’une somme de 4,2 milliards de FCFA dans le cadre d’un redressement judiciaire, a constaté un reporter de Gabonactu.com

« Ils ont placé les scellés entre 19 heures et 20 heures », a déclaré à la presse, Chantal Myboto Gondjout, patronne de cette résidence hôtelière autrefois considérée comme la meilleure adresse pour un séjour tranquille à Libreville.

Les palabres ont débuté au mois de février. La DGI avait adressé une correspondance à l’entreprise pour notifier un redressement judiciaire de 4,2 milliards de FCFA pour les exercices cumulés de 2012 à 2015.

« Nous avons tenté de négocier mais le directeur général des impôts nous a fait savoir qu’il ne peut pas nous consentir de réduction », a indiqué Mme Myboto Gondjout.

« Et pourtant d’autres entreprises qui ont fait l’objet de redressement judiciaire ont bénéficié des réductions », a-t-elle expliqué.

Chantal Myboto Gondjout a tout de suite soutenu que ce redressement judiciaire est un règlement de compte. « On a fait ça à cause de mon combat politique », a-t-elle insinué.

« Cette résidence hôtelière s’appelle Maisha soit le 2ème prénom de ma fille. Ceci explique cela », a-t-elle dit. Sa fille Onaïda Maïsha Bongo Ondimba, demie sœur du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, poursuit son frère devant la justice française pour affiliation douteuse avec leur père Omar Bongo Ondimba.

« Ils croient m’atteindre. Mais non ! Ils se trompent. Ils font plutôt du mal aux gabonais qui sont employés ici », a fulminé Myboto Gondjout très remontée par le verrouillage de son entreprise.

« Je poursuivrai mon combat, celui de la libération du Gabon », a-t-elle lancé s’adressant directement à la présidence de la République qu’elle accuse d’avoir instrumentaliser la DGI.

Le Maisha emploie une soixantaine de travailleurs en majorité des gabonais. L’établissement a perdu son prestige depuis que sa patronne a viré dans l’opposition au début des années 2000. Le cadre reste cependant agréable et bien tenu.

« Nos comptes sont suivies par un cabinet réputé. Nous contestons ce redressement », a martelé Mme Myboto Gondjout.

En 2012, l’équipe de Canal+ avait implanté son QG dans cette résidence dotée d’une piscine et située sur le front de mer.

Carl Nsitou

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