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Front social : La Postebank SA, sous administration provisoire
Publié le mardi 22 mars 2016   |  Gaboneco




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Décidément, ce n’est pas pour demain la veille que les agents et clients de la Postebank verront le bout du tunnel. De jours en jours, la situation s’aggrave. Pour tenter de sauver les meubles, ou du moins ce qu’il en reste, la structure va être placée sous administration provisoire de la Commission Bancaire d’Afrique Centrale (COBAC) pour une durée de 3 mois.

Tous les voyants sont au rouge au sein du groupe la poste, dans cette structure ayant pour unique actionnaire, l’Etat gabonais, la crise se ressent chaque jour avec acuité. C’est d’ailleurs, la raison qui a conduit à la fermeture des guichets. Une révélation faite par le Directeur Général de cette structure, Michael Adande, au cours de la conférence de presse, tenue hier, lundi 21 mars, dans les locaux de la direction des tris et colis postaux au quartier Charbonnages.

Compte tenu de l’importance des capitaux et épargnes des populations gérés par le Postebank, l’actuelle crise sévissant dans cette organe préoccupe plus d’un Gabonais. Surtout que la situation de la Postebank, peut également avoir un effet d’entrainement sur le secteur bancaire. Pour sortir de cette mauvaise passe, les autorités de la poste ont décidé de placer la structure sous administration provisoire de la Commission Bancaire d’Afrique Centrale pour une durée de 3mois, et ce, suite aux insuffisances enregistrées : dysfonctionnement des organes sociaux, absences de dirigeants agrées, tension de trésorerie quotidienne, non respect des normes de solvabilité.

Quid de la trésorerie ?

A en croire le diagnostic dressé par l’actuel directeur général, la Postebank une architecture trop lourde, surtout qu’elle est constituée de 5 filiales. Les charges (internet, l’électricité et maintenance informatique etc…) sont donc lourdes, sans oublier la vétusté du système. Ces différentes charges étaient couvertes, en partie, par les dépôts des clients, la structure n’était pas suffisamment étanche.

Avec 400 millions de recettes mensuelles dont seulement la moitié est perçue réellement par la poste et des dépenses allant jusqu’à 1, 2 milliard dont 800 millions de masse salariale, la Poste ne peut plus s’en sortir. A cela s’ajoute, les crédits mal évalués accordés à la clientèle, d’où les 5milliards d’arriérés de la poste à Western union. Le constat est amer ! Toutefois, la situation n’est pas insurmontable mais pour y arriver chaque partie doit jouer sa partition.

LAO

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