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Inflation : Quand les commerçants font fi de la loi ?
Publié le vendredi 18 mars 2016   |  Gaboneco




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Des petites bouteilles de soda commercialisés à 400 francs CFA dans certains bars de Libreville, la bouteille d’eau minérale Andza à 650 francs CFA. Bref, l’inflation est bien palpable et sans aucune raison apparente. C’est dire que les commerçants continuent de dicter leur loi !

Des petits bouteilles de soda commercialisées à 400 francs CFA dans certains bars, la bouteille d’eau minérale Andza à 650 francs CFA. Un constat dressé par les consommateurs des produits de la société des brasseries du Gabon, Sobraga et de la société des boissons de Léconi, Soboleco. De l’épicerie de quartier aux bars, le phénomène est à la mode. Pire, d’un détaillant à un autre, les prix varient. Au diable la grille d’homologation !

Face à ces "dérapages", les entreprises citées plus haut demeurent étrangement aphones. Du coup, on est tenté de se demander si ces dernières ne sont pas de mèche avec les revendeurs véreux ? Sinon comment comprendre que ces derniers, pourtant dernier maillon de la chaîne de distribution fixent les prix à leur guise, et ce, sans être nullement inquiétés ?

Questionné sur l’augmentation par exemple du litre d’eau minérale Andza, un détaillant situé à quelques mètres de l’hôtel du stade confie, "650 francs CFA, c’est le prix normal", sans donner plus de détails. Pour un autre, c’est l’augmentation pratiquée par les grossistes qui se répercute chez les détaillants.

Côté bar, c’est la même chose. En tant réel, le prix officiel d’un petit jus, produit par Sobraga, est de 300 francs CFA. Pour gonfler leur profit, certains commerçants allongent le prix de cette boisson à 400 francs, expliquant qu’ils doivent quand même "gagner quelque chose".
Si cette anarchie existe et persiste, c’est sans nul doute à cause du « laxisme » de la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC). La mise en garde formulée en août 2014 respectivement par la Société de brasserie du Gabon (Sobraga) et la DGCC ainsi que celle effectuée le 23 février 2016 dans le quotidien national, l’Union, par la Société des Eaux de Leconi (Soboleco) n’ont finalement servi à rien !

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