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Le regard du FMI sur le développement des infrastructures en Afrique centrale
Publié le mercredi 12 mars 2014   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Accord d’aménagement d`une route Congo-Gabon


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Alors que le Gabon comme la totalité des pays de l’Afrique centrale éprouve encore d’énormes difficultés à mener à terme les projets de construction d’infrastructures, il s’est tenu récemment au Cameroun, une conférence sur le développement des infrastructures dans la sous-région. L’occasion pour le FMI et autres opérateurs du secteur de réfléchir sur les stratégies de financement et de gestion des projets du genre.

En Afrique, et notamment dans la sous-région d’Afrique centrale, le secteur des infrastructures est loin d’être le mieux lotis. Bien souvent soumis à de nombreuses difficultés dans le domaine, les pays de l’Afrique centrale, selon une récente étude de la Banque mondiale, «cumulent un déficit de financements des infrastructures estimé à environ 2500 milliards de francs CFA chaque année». Dans l’objectif de combler ce déficit, le 10 mars 2014 à Yaoundé, le gouvernement camerounais, en partenariat avec le Fonds monétaire international (FMI) ont organisé une conférence sous-régionale axée sur la question du développement des infrastructures en Afrique centrale.

Initiée en vue de réfléchir sur les nouvelles stratégies nécessaires à une meilleure valorisation du secteur dans la zone, la rencontre s’est donnée pour mission de mettre en œuvre, dans les mois à venir, des modes de financement capables de permettre aux pays de la sous-région de mieux conduire leurs différents projets infrastructurels. Au terme des discussions, il est apparu pour les 250 participants de divers pays de la zone que l’un des modes de financement les plus adaptés pour un développement efficient du secteur reste le partenariat Publics-Privés (PPP).

En effet, pour Anne-Marie Gulde Wolf, la directrice adjointe du département Afrique du FMI, le partenariat entre publics et privés demeure l’un des mieux adaptés aux besoins en infrastructures de cette partie du continent. «Ce mode de financement, dans lequel l’Etat partage les risques et les responsabilités avec les sociétés privées, mais retient le contrôle des actifs, peut être efficace, car il réduit le coût direct de la construction à la charge de l’Etat», a-t-elle expliqué, ainsi que le relaie le site de l’agence Ecofin.

Pour la DGA du FMI, département Afrique, ce mode de financement est «un avantage non négligeable dans la mesure où tous les autres modes de financement (prêts bancaires, émissions obligataires, subventions, aides externes, ressources propres, etc.) ont un effet direct sur le budget et l’endettement de l’Etat. En revanche, le secteur privé peut aider à alléger les contraintes budgétaires et à augmenter l’efficacité du projet financé».

En somme, évalués selon la Banque mondiale à environ 45 000 milliards de francs CFA, soit 10% du PIB dans la zone, les besoins en infrastructures de l’Afrique sub-saharienne demeurent une préoccupation importante pour les autorités des sept Etats de l’Afrique centrale. De même, si les routes et autres réalisations à utilité publique sont souvent sujets à des critiques basées, qui sur leurs ratés, qui sur leur abandon, l’utilisation à bon escient des finances déboursées pour leur livraison, l’autre problème réside dans la gestion et le suivi de ces financements par les responsables de projets. Or, en Afrique, le contrôle est encore loin d’être la qualité des autorités. D’où le nombre important d’«éléphants blancs» et de projets d’infrastructures bâclés, aussi bien dans la sous-région que dans la plupart des pays du continent.

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