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UOB : nouvelle grève autour des bourses
Publié le mardi 11 mars 2014   |  Gabon Review


Des
© Autre presse par DR
Des étudiants de l`université Oumar Bongo


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Lundi 10 mars 2014, l’Université Omar Bongo (UOB) vibrait à nouveau au rythme d’un mouvement d’humeur mené par un groupe d’étudiants aux intentions, jusque-là mal connues par les responsables de l’établissement d’enseignement supérieur.

C’est devenu une coutume, mieux une tradition au sein de l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville. Hier, lundi 10 mars 2014, cet établissement d’enseignement supérieur a une nouvelle fois vibré au rythme d’un mouvement d’humeur et des détonations de grenades lacrymogènes et assourdissantes, lancés dans ces cas-là par les gendarmes dont c’est également devenu la coutume. Conduit par un groupe d’étudiants de différents Départements, ce mouvement de contestation a été initié au terme d’une assemblée générale (AG) pour le moins controversé, aussi bien par certains leaders d’associations estudiantines que par un bon nombre d’étudiants.

En effet, pour de nombreux étudiants de l’UOB, l’AG organisée par la Ligue estudiantine des droits de l’Homme, en plus d’avoir été «insuffisamment communiquée pour qu’on se rende compte de sa véritable importance», n’aurait pas été faite conformément aux exigences établies par l’ensemble des organisations œuvrant pour la cause des étudiants, a indiqué Freddhy Koula, étudiant au département Communication. Pour lui, «le mouvement de ce matin (lundi 10 mars 2014 – ndlr) est incompris des étudiants dans leur majorité… De plus, ces grévistes, ce n’est qu’une poignée d’étudiants plus ou moins instrumentalisés qui font un boucan qui a d’ailleurs eu pour conséquence d’empêcher d’autres étudiants soucieux de leur avenir de passer leur examen de rattrapage, ainsi que prévu dans les calendriers de l’établissement.»

Justifiant cette énième montée aux créneaux, l’un des étudiants grévistes, le visage caché par un tee-shirt, a déclaré : «nous voulons le payement de nos bourses. Depuis le début de l’année des centaines d’étudiants n’ont pas encore perçu leur argent. Ils (l’Agence nationale des bourses du Gabon – ndlr) nous ont promis que les bourses allaient tomber le 10 mars. Nous sommes le 10 mars, rien n’est arrivé, nos comptes sont vides. On a donc décidé de tout bloquer, jusqu’à ce que la situation soit rétablie au niveau des Bourse et Stages et au Trésor.»

Pourtant, interrogé sur la question, l’un des leaders des organisations estudiantines, Boris Mba, porte-parole des étudiants de l’UOB, avant de nier toute implication dans cette manifestation, a déclaré s’inscrire en faux contre les raisons avancées par les responsables de la Ligue estudiantine des droits de l’Homme pour justifier la grève. «Je tiens à déjà dire que j’ai été surpris ce matin, en me rendant au cours, de constater que les étudiants étaient de nouveau en grève et qu’il y a eu une AG au préalable. Je n’y ai pas été convié. La raison du payement de bourses est loin d’être identifiée comme la principale raison de cette grève, puisqu’il nous a été promis que toutes les bourses seront payées tant que les étudiants se font enrôler au Trésor. Ceux qui ont déjà leur carte du Trésor ont commencé à toucher leur argent, ceux n’étant pas encore en leur possession, sont invités à se faire enrôler…il n’y a donc pas raison à barrer les routes et empêcher que des étudiants passent leur examen», a-t-il déclaré.

En entendant le rétablissement de la situation et la charge musclée des gendarmes, dès la matinée du lundi 10 mars, bacs à ordures, pneus et autres matériaux inflammables ont encore entravé le trafic sur le Boulevard Léon Mba, pendant plusieurs heures. Gaz lacrymogène, grenades assourdissantes et fumée toxique empêchant toute circulation de personne ou d’automobile sur la voie allant du carrefour de l’Ancienne Sobraga au carrefour de Derrière la Prison.

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