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Le PDG au bord de la dérive
Publié le mardi 11 mars 2014   |  Nouvelles du Gabon


Faustin
© Autre presse par DR
Faustin Boukoubi, secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG au pouvoir).


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Libreville, le 10 mars -Le parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir depuis plusieurs années, enregistre des démissions en cascade. Notre rédaction vient de mener une enquête sur le terrain prendre l’avis des Gabonais, sur cette actualité de l’heure. Voyage au cœur d'un système prêt à tout pour garder le pouvoir.

En 2009, les Gabonais ont accordé leurs suffrages au président Ali Bongo Ondimba suite à son projet de société l'avenir en confiance, nous nous souvenons encore du discours officiel lors de son investiture « Je ne serais heureux que si je sais que les Gabonais sont heureux » une phrase pleine de symboles et qui avait donné espoir à ce peuple.
À deux ans des élections présidentielles dans le pays, il nous apparait opportun de jeter un regard rétrospectif sur la gestion du pays depuis l'arrivée du président Ali Bongo Ondimba.

Premier chantier l'audit de la fonction de publique confier à un cabinet d'audit Français, selon le rapport de l’audit, plusieurs anomalies ont été constaté dans notre administration, l'excellence avait perdu ces lettres de noblesses au détriment de la médiocrité, du favoritisme qui occupait une grande place au sein du service publique, des faux diplômes ont été même signalé, une action qui avait trouvé l'assentiment auprès des populations mais hélas les résultats sont toujours attendu, les mêmes pratiques gagne à nouveau le terrain.
La démission à l'époque de l'ancien directeur de cabinet du président Jean-Pierre Oyiba poursuivit pour malversation financière à la banque des états de l'Afrique centrale (BEAC), l'homme, aujourd'hui, est ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, c'est le silence total certainement que le dossier est classé et on passe à autre chose.

La légion étrangère :

C'est un groupe de personnes d'origine étrangères qui sont au cœur de l'appareil décisionnel du pays, ils occupent des postes stratégiques au détriment des cadres gabonais, plusieurs fois décrier rien n'est fait au contraire les Gabonais se trouvent toujours marginalisés, ils auraient entre leurs mains la décision sur plusieurs dossiers sensibles du pays.

Ils passent leurs temps à narguer les autochtones avec des voitures haut de gamme, des voyages payés aux frais de l'État avec leurs proches. Il y a un an les autorités aériennes du Benin avaient refusé l'atterrissage d'un appareil appartenant à l'État Gabonais, et dans lequel se trouvait le directeur de cabinet du président Maixent Accrombessi Nkani, une affaire qui avait fait couler beaucoup d'encre et de salive. À plusieurs reprises, les populations gabonaises ont demandé le départ de ce dernier de ce poste, mais rien y fait, selon certaines informations l'homme aurait voulu même se présenter aux élections législatives de décembre dernier à Bongoville, les populations de cette contrée sont montées au créneau afin de dénoncer cet état de fait, en coulisses l'homme se serait retirer en douce.

Parlons des crimes rituels, il ne se passe plus un jour à Libreville sans que l'on ne trouve un corps sans vie quelque part dans la capitale, ou dans une province souvent certains organes humains sont retiré. D'autres corps sans vie retrouver sont parfois sec, selon les certaines langues leurs criminels auraient retiré du sang, à des fins fétichistes puisque c'est la nouvelle tactique dans notre pays, espéré être porté à la tête d'une direction prestigieuse dans l'administration publique. Du coup, la population se trouve en permanence menacée par des individus qui ne pense qu'a l'argent et sont prêt à tout pour y arriver, il y a un an, un sac contenant des organes humains avait été retrouvé dans la zone industriel d’oloumi, le médecin légiste avait confirmé la présence de plusieurs organes humains, selon elle environs cinquante personnes avaient été tué pour faire le plein de ce sac.
Ainsi, l'impunité a pris place dans le pays, les assassins circulent tranquillement sans être inquiétés, quel est-ce pays ? Tout ceci est à mettre à l'actif du pouvoir du président Ali Bongo Ondimba.

Le PDG aux abois :
Depuis quelques mois, certains ténors du parti au pouvoir, claque la porte pour basculer vers l'opposition, dernière en date l'ancien secrétaire général du PDG Jacques Adiahénot qui vient d'entretenir les hommes de médias, sur le climat actuel au pays et annoncé sa sortie de cette maison politique, il déclare « Le Gabon n'est plus sure même pour sa propre sécurité » des propos qui nous invite à la réflexion.
Selon une source proche du dossier, les démissionnaires sont nombreux dans l'ombre, ils ont encore peur, mais ils vont nous rejoindre certains ministres en fonction, actuellement, vont emboiter le pas dans les mois qui suivent, ce sont des signes qui nous interpellent.
Tout ceci pour dire que les Gabonais sont fatigué d'être malmenés tous les jours par les mêmes personnes qui ont pour objectif de torpiller nos richesses.
Nous nous sommes rapprochés des leaders du PDG, que nous avions joint par téléphone pour eux, c'est un non-événement, car Jacques Adiahénot n'était plus au parti depuis plusieurs mois, et ne participait plus aux activités du parti.

Actions salutaires :

La poursuite dès son arrivée à la magistrature suprême, de la construction du réseau routier national avec pour objectif de joindre tous les chefs-lieux de provinces à la capitale Libreville, un pari presque gagné par l'émergent en Chef, la mise en place de la CNAMGS, la rénovation des structures sanitaires et la livraison du CHU d'Angondjé et autres structures sanitaires, l'organisation de la CAN 2012, l'introduction de la biométrie dans le système électorale gabonais, autant d'actions à mettre à l'actif du président Ali Bongo Ondimba, mais beaucoup restent à faire.
En somme, il serait souhaitable pour le président, de pensée à la formation d'un nouveau parti politique avec des nouvelles personnes, afin d'amener le bateau Gabon vers des lendemains meilleurs.

AK/MMA

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